NRF 22 : la DIRISI est le prolongement du bras de l’armée de l’air et de l’espace

Direction : DIRISI / Publié le : 07 juin 2022

La relation de l’Armée de l’Air et de l’Espace avec son opérateur en systèmes d’information et de communication incarné par la DIRISI se construit sur le temps, la confiance et la bienveillance qui permettent des échanges d’experts orientés solution. Au CAPCO de la base aérienne de Lyon Mon-Verdun se joue chaque jour le dépassement en coulisses des femmes et des hommes de la DIRISI qui servent – entre autres- la prise d’alerte en 2022 de la force de réaction rapide de l’Alliance.

Le CNE Matthieu de l’AAE sur la BA 942 et le LCL David, chef du CIRISI Lyon-Mont-Verdun : un tandem

Le CAPCO est le nouveau centre air de planification et de conduite des opérations. A vocation nationale et internationale, il offre une capacité unique de conduire des opérations aériennes à distance et en temps réel sur les théâtres d’opérations. Un hangar de la BA942 a été transformé en 6 mois en un lieu high tech connecté à des moyens radio, radar et vidéo qui permettent de voir et d’échanger avec les militaires déployés, pour commander et contrôler les manœuvres aériennes. Le centre héberge jusqu’à 300 personnes en pic et 150 personnes en temps normal. Sa War Room est le cœur du site où l’on suit à la seconde près la situation aérienne de l’autre côté du monde sur un écran de 18 mètres de large par 4 mètres de haut. Son côté hyper-connecté permet de communiquer aussi bien avec des autorités militaires nationales que des partenaires étrangers (OTAN, EUROPE…), facilitant la prise de décisions stratégiques. Fraîchement inauguré en juin dernier, il a déjà permis de conduire 3 activités majeures : en juin 2021 la mission Heifara à Tahiti pour démontrer la capacité d’action de notre pays à intervenir dans des délais très courts sur n’importe quel point du globe ; en août l’opération de rapatriement aérien APAGAN de Kaboul vers la  France ; et en décembre l’exercice de certification démontrant la capacité de l’armée de l’air et de l’espace française à assurer la force de réaction de l’OTAN, en alerte pour l’année 2022. Depuis le 1er janvier il est le « siège » de la NRF 22.



Le CIRISI Lyon-Mont-Verdun (le bras armé de la DIRISI sur la base) répond dans l’ombre aux besoins en systèmes d’information et de communication de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Les commandes se font dans l’urgence et la réactivité est de mise pour que le CAPCO dispose des outils numériques et des connexions vers l’extérieur nécessaires dans la réalisation des missions de défense. Le CIRISI, autrement dit 75 hommes et femmes, déploie et dépanne avec prouesse pas moins de 1500 postes classifiés répartis sur la base aérienne.



La NATO Response Force est une force multinationale - avec une composante terrestre, aérienne, maritime plus des forces spéciales - rapidement déployable pour fournir une réponse militaire immédiate à une crise de type sécuritaire ou humanitaire. Elle utilise massivement des réseaux interconnectés avec l’OTAN. Le CAPCO est son véritable outil de combat mais  « à distance », on y parle l’anglais et un langage codé qui permettent la permutation et la coordination des hommes en très peu de temps et sans quiproquo. Il utilise les 5 réseaux classifiés les plus fréquemment utilisés lors d’opérations militaires. Internet est également indispensable, pour du renseignement sur une opération mais aussi pour la coordination avec des organismes de l’aviation civile des pays où se jouent les théâtres d’opération. La disponibilité des hommes et des femmes du CIRISI est non comptée - même tard dans la nuit - la technique est maîtrisée quel que soit le type de SI utilisé et l’humain répond « présent » même aux besoins les plus farfelus exprimés au dernier moment. Le CIRISI est de surcroit sollicité par plusieurs acteurs : le CNOA (police du ciel), le centre air de planification et de conduite des opérations, le centre de détection et de contrôle ainsi que les autres unités opérationnelles de la base aériennes, tous très exigeants dans la réactivité des interventions.

 


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