Plus de 40 officiers supérieurs acteurs du soutien météo-océanographique des pays de l’OTAN et des partenaires associés se sont réunis durant une semaine, au centre international de conférences de Météo France à Toulouse. Il s’agissait d’une reprise attendue après 18 mois d’interruption du cycle des réunions, en raison de la crise sanitaire. Les discussions avaient pour but d’avancer sur les sujets concrets de l’Alliance Atlantique dans le domaine de la météorologie et de l’océanographie, comme par exemple le suivi des nuages de cendres volcaniques dont la France a la responsabilité pour une vaste zone incluant l’Afrique. D’autres échanges ont eu trait au changement climatique et à ses conséquences, en écho à la COP26 de Glasgow.

En complément des conférences, des visites du centre national de prévision et du supercalculateur (Datacenter) ont été organisées par Météo France. Le capitaine de frégate Bruno Sola et son équipe du CISMF ont ainsi fait découvrir aux participants le pôle opérations du CISMF, le centre de fusion de données du service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) et l’école nationale de la météorologie (ENM) qui héberge le pôle formation du CISMF.

Ce cycle de conférences est l’un des plus importants organisés par la France au profit de la communauté METOC de l’OTAN. Il consacre la ville de Toulouse, qui accueille le CISMF, comme la capitale européenne de la météopole.