Dans chacune des écoles, les élèves ont ainsi dû se constituer en groupe d’intervention cyber (GIC) pour faire face à un scénario d’attaque opéré contre une entreprise. Imaginé et créé par le Centre des réserves et de préparation opérationnelle de cyberdéfense (CRPOC*) avec le soutien de réservistes opérationnels de cyberdéfense, ce scénario les a placé dans une situation inédite. Une mise en situation réaliste et « une occasion rêvée pour s’exercer », s’enthousiasme Killian. 

Dans un timing serré, chaque GIC constitué devait vérifier les analyses de log, repérer les preuves de compromission, analyser les vecteurs d’attaque... « Il faut être un brin créatif en cyber pour trouver des solutions » précise Emilie, une des rares étudiantes à participer à DEFNET. Curieuse et passionnée par la cyber, Emilie désire poursuivre en master spécialisé cybersécurité maritime ». « L’armée est un super milieu pour faire de la cybersécurité. Au-delà d’être patriote, l’armée offre des sujets qu’on ne voit pas forcément dans le privé » rapporte Ewen en dévoilant « oui, j’aimerais bien être un cybercombattant». « Nous avons joué le rôle d’officiers de liaison » souligne le LTN Cédric, réserviste opérationnel cyber, nous avons encadré et accompagné les différents groupes ». L’occasion également de présenter les métiers cyber et les opportunités d’emploi. Plus de 1 100 postes sont ainsi à pourvoir dans les 5 ans à venir au ministère des Armées.