Pour la première édition de ce concours, rassemblant des spécialistes de la donnée, civil et militaire, qui s’est déroulé les 29 et 30 mars derniers, ils ont dû présenter un rapport, une vidéo et affronter le jury lors d’une épreuve orale. Ce jury était composé de 9 personnes de différentes directions (Contrôle général des armées,  Service infrastructure de la défense, Agence de l’innovation de défense, État-major des armées …) et était présidé par Michael Krajecki, coordinateur de l’Intelligence Artificielle au sein du MINARM.

En vue de créer une nouvelle stratégie énergétique de défense, lancée par la Ministre des Armées en 2020, les candidats devaient définir un projet de réduction de la dépendance du Ministère aux produits pétroliers pour la mobilité des systèmes, dans le cadre de la transition énergétique en intégrant les nouvelles technologies de l’énergie et les carburants de rupture. A terme, ce premier état des lieux des connaissances des risques liés à l'énergie au ministère des Armées pourra permettre de maîtriser et d’optimiser son empreinte énergétique, logistique, mais aussi environnementale.

Parmi l’ensemble des candidats présents, ces deux jeunes ingénieurs motivés ont proposé un projet ayant pour objectif stratégique de « consommer mieux, consommer sûr et consommer moins ». A partir de 360 courbes de données sur des consommations électriques de plusieurs ministères, ils ont distingué 4 catégories dans lesquels ils et ont pu identifier et cibler des établissements. Arrivés à la DMAé en décembre dernier, cette expérience leur a permis de mieux connaître le MINARM. Ils regrettent cependant de n’avoir pas eu le temps d’aller plus loin dans leur analyse en intégrant d’autres paramètres comme par exemple la météo ou le calendrier (vacances, week-end…).

Cette décision sanctionne à la fois leur dynamisme, la qualité de leur travail d’analyse du sujet et l’originalité de leur présentation.