Dans son adresse, le CEMA a d’abord livré son appréciation de la situation internationale. Il a ensuite détaillé ses attentes et celles des armées envers les futurs chefs militaires qui constituaient l’audience.

S’appuyant sur une analyse de la guerre en Ukraine, il a insisté sur l’importance cruciale des forces morales dans le cadre d’un engagement de haute intensité et souligné l’enjeu stratégique que constitue la « bataille des perceptions » dans la conflictualité.

Il a recommandé à ces futurs cadres des armées d’aborder le commandement avec une grande humilité et un très haut niveau d’exigence. De cette exigence dépend la capacité opérationnelle des armées.

Le CEMA a ensuite détaillé trois actes fondamentaux dans l’exercice du commandement : convaincre, apprécier et contraindre. Il a conclu en évoquant certaines qualités indispensables du chef : exemplarité, compétence et esprit de décision.

Le SIGEM, qui rassemble près de 600 élèves-officiers issus de 11 grandes écoles militaires, a pour ambition de faire percevoir au plus tôt aux participants la complémentarité des forces armées ainsi que la nature interarmées de nos engagements, en favorisant une meilleure connaissance mutuelle. Le SIGEM a également pour objet de leur faire appréhender la complexité de l’environnement dans lequel ils évolueront tout en les sensibilisant sur la nécessité de développer leur culture et leur capacité de réflexion.

Les 11 écoles participant au séminaire :

• Ecole polytechnique (EP) ;
• Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM) ;
• Ecole navale (EN) ;
• Ecole de l’air (EA) ;
• Ecole des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) ;
• Ecole de santé des armées (ESA) ;
• Ecole des commissaires des armées (ECA) ;
• Ecole nationale supérieure des ingénieurs de l’infrastructure militaire (ENSIM) ;
• Ecole nationale supérieure de techniques avancées Bretagne (ENSTA) ;
• Ecole nationale de la sécurité et l’administration de la mer (ENSAM) ;
• Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace ».