Quartier-maître Félix

Dans le n°3121, Cols bleus avait dressé le portrait du quartier-maître Félix qui revient ici sur son expérience. 

Quartier-maître Félix © G. Landron / MN

Quartier-maître Félix

Un article qui vous a marqué ?

Quartier-maître Félix : Je venais de rentrer dans la Marine, et j’avais lu un article sur le rythme de vie des plongeurs-démineurs. J’avais trouvé ça super intéressant et ça m’avait poussé à me renseigner sur des spécialités que je ne connaissais pas. 

Votre ressenti avant l’interview

QM. F. : J’étais très stressé parce que j’avais peur de ne pas trouver mes mots et ne pas réussir à mettre en forme mes idées. Comme c’est un métier auquel je tiens beaucoup et qui est assez méconnu, je n’avais pas envie de donner une mauvaise impression. Quand j’ai vu l’article paraitre, j’étais content car je pensais avoir donné une bonne image de la spécialité.

Quel souvenir garderez-vous de ce moment ? 

QM. F. : C’était un moment vraiment sympathique, j’ai apprécié l’exercice. Cela faisait bientôt trois ans que j’étais dans la Marine et j’avançais sans trop me poser de question. Le fait de me forcer à revenir en arrière, à relire les expériences positives ou négatives que j’avais eu et faire un peu l’historique de ce que j’avais vécu m’a servi. 

Une anecdote particulière ? 

QM. F. : Pour illustrer l’article, des reporters images sont venus pour prendre des photos. C’est un exercice auquel je ne suis pas vraiment habitué, dans le privé je prends peu de photos. Je me souviens d’une scène où j’étais debout en uniforme sur un banc public, sur le petit sentier devant le sémaphore. Je devais croiser les bras et regarder vers la mer, c’était un peu lunaire comme situation, les passants passaient derrière moi étonnés, je me sentais un peu ridicule.

Comment ont réagi vos proches en découvrant l’article ? 

QM. F. : Ils étaient assez fiers de voir que j’apparaissais dans un magazine, ça leur faisait bizarre mais oui, ils étaient contents et ils ont ri de cette pose dont je vous parlais. Dans l’article je parlais de mes collègues et la bonne expérience que j’avais eu à l’île de Batz. Je ne leur avais pas forcément dit, l’article leur a fait plaisir et ça a été l’occasion de partager ça. 

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