Être au rendez-vous de l’opérationnel : regards croisés sur les modules soutien de l’homme des DMC

Direction : Commissariat / Publié le : 11 mars 2024

Anticipation, adaptation, réactivité. Ce sont les maître-mots du module soutien de l’homme du détachement mixte du commissariat (DMC) sur les théâtres d’opération. Que ce soit sur AIGLE, sur CHAMMAL ou au Sahel, l’objectif est le même : être au rendez-vous de l’opérationnel.

les modules soutien de l’homme des DMC © Marion LOTTEGIER/SCA/Défense

Sur les théâtres d’opération, le détenteur de biens a la responsabilité de la gestion du matériel Commissariat projeté. Équipement balistique, habillement, matériel de vie en campagne, vivres opérationnels… « tout ce qui est disponible au magasin est sous notre contrôle » explique l’adjudant Dominique, chef SDC (soutien du combattant) sur la base aérienne projetée de N’Djamena. Un poste qui requiert autant d’anticipation que de réactivité. « L’opérationnel prime. Nous devons être en mesure de soutenir la force, de l’équiper, de répondre à ses besoins, et ce quel que soit le contexte. Pour ce faire, nous devons faire preuve de réactivité pour être en mesure d’agir sous très court préavis. Et cette réactivité requiert de l’anticipation. Les équipements doivent être renouvelés car ils ont une certaine durée de validité. Les commandes doivent être faites en avance, il faut tout prévoir pour ne manquer de rien et être au rendez-vous. Il en est de même pour les vivres opérationnels. Nous avons un stock de sécurité en en vivres pour 15 jours, que nous devons contrôler et ajuster en fonction des effectifs présents sur la base. Tout s’anticipe, c’est une course contre la montre permanente pour être en mesure de ». Si le détachement soutien de l’homme contrôle et gère le matériel distribué aux unités, il vérifie également les stocks d’alerte de manière régulière. « Au sein du magasin de la BAP de N’Djamena, nous disposons de deux stocks d’alerte : le stock Guépard, qui est un stock d’alerte pour 300 personnes, correspondant à deux modules 150 (cuisine de campagne, remorques douches, unité de traitement de linge en compagne, tentes, lits, etc.), qui est immobilisé et déployé en cas de dégradation de la situation ; et le stock RESEVAC, mis en place suite aux différentes crises au Sahel, destiné à être déployé dans le cadre d’une évacuation de ressortissants ».

Cartons de rations de combat © Marion LOTTEGIER/SCA/Défense

Les conditions de déploiement et les spécificités propres à chaque théâtre requièrent des équipes souplesse et adaptation : « Le terrain commande, nous devons nous adapter. Le matériel est mis à l’épreuve du climat, ce qui ajoute une certaine complexité et une grande vigilance. La surveillance et la maintenance sont renforcées afin de ne pas endommager le matériel car cela entraînerait une rupture du soutien », témoigne le CR1 Angélique, chef du module soutien de l’homme du DMC AIGLE.

les modules soutien de l’homme des DMC © Marion LOTTEGIER/SCA/Défense

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Soutien de proximité. C’est la raison d’être du module soutien de l’homme du DMC. « Nous opérons au plus près des soutenus. Nous sommes là pour eux » explique l’ADJ Dominique. Un sentiment partagé par le CR1 Angélique : « La force attend une réactivité de notre part, un soutien permanent. C’est un engagement de tous les instants, et ce peu importe les conditions ». Perception de l’équipement de protection balistique et du complément de paquetage à l’arrivée sur le théâtre, prêt de matériel de vie en campagne pour les exercices et engagements opérationnels, distribution de vivres opérationnels, maintenance et maintien en condition du matériel Commissariat, gestion des stocks…le module soutien de l’homme du DMC est un acteur clé, indispensable au soutien de la force.

les modules soutien de l’homme des DMC © Marion LOTTEGIER/SCA/Défense

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