AIGLE - Le rôle central du CSOA pour le déploiement du bataillon de la force de réaction rapide de l’OTAN

Direction : Opérations / Publié le : 25 mars 2022

Après l'attaque de l’Ukraine par la Russie le 24 février, les armées se sont engagées pour renforcer le dispositif militaire de l’Alliance en Roumanie, en projetant le bataillon d'alerte de la force de réaction rapide de l’OTAN dans le cadre de la mission AIGLE. À cette occasion, le Centre de soutien des opérations et des acheminements (CSOA) a de nouveau montré sa capacité de réactivité et d’adaptation en activant une cellule de crise dès le 25 février à Villacoublay et en activant une antenne du CSOA en zone de regroupement principal à Miramas du 27 février au 06 mars.

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Un officier du CSOA a été détaché au sein du Groupe pluridisciplinaire de planification opérationnelle logistique pour planifier la projection du bataillon « fer de lance » (Spearhead battalion) en Roumanie dans le cadre du déploiement de la force de réaction rapide de l’OTAN.

 

Deux officiers du CSOA ont également été déployés en zone de regroupement principal à Miramas, où ils ont participé à la coordination des acheminements du Spearhead battalion vers la Roumanie. Ainsi, ils ont directement contribué à la cohérence entre la planification du niveau stratégique et la conduite du plan de projection.

 

Le pont aérien au départ d’Istres, mis en place entre le 28 février et le 6 mars, a permis un déploiement particulièrement rapide de plus de 500 soldats, d’environ 180 véhicules, de 30 conteneurs et de nombreuses munitions vers la Roumanie.

 

Le succès de cette projection du Spearhead battalion en quelques jours illustre l’efficacité de la logistique opérationnelle interarmées et démontre la crédibilité de la France, actuellement nation-cadre de la Nato response Force 2022.

 

Lancée le 28 février 2022, en réaction à l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, la mission AIGLE s’appuie sur la projection en Roumanie du bataillon d’alerte, également appelé bataillon « fer de lance », de la force de réaction rapide (Nato Response Force) de l’OTAN, pour participer au renforcement de la posture dissuasive, défensive et non agressive de l’Alliance sur le front oriental de l’Europe. La France est engagée à hauteur de 500 militaires et la Belgique, 300 militaires. Ce déploiement participe à la réassurance des pays de l’est de l’Alliance et démontre la solidarité stratégique qui prévaut entre les Etats membres de l’OTAN. 

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