Durant l’opération JARARACA, les militaires des FAG ont travaillé en coordination avec les forces armées brésiliennes, notamment avec le 34^e BIS, régiment de l’armée de Terre brésilienne. La mise en place d’un centre des opérations (CO) conjoint à Saint Georges de l’Oyapock a permis de coordonner les deux forces, de faciliter les échanges d’information et ainsi optimiser l’action sur le terrain. Cette opération a permis le démantèlement de plusieurs sites d’importance, incluant la destruction par explosif de puits d’extraction d’or illégaux, et la saisie d’un important volume de matériel destiné à l’orpaillage illégal, notamment des moteurs, des pirogues ainsi que cinq tonnes de carburant. 

L’orpaillage illégal est une menace environnementale majeure en Guyane et dans les pays voisins comme le Brésil. Les exploitations illégales causent des dégâts considérables, notamment par l’utilisation du mercure qui pollue les cours d’eau et dévaste les écosystèmes. Face à cette problématique commune, la coopération entre la France et le Brésil est essentielle pour garantir l’efficacité des opérations de lutte contre ces activités et la protection de la forêt Amazonienne.

Les Forces armées en Guyane (FAG) garantissent la souveraineté de la France sur ce territoire ultramarin. Plus de 2 100 militaires sont engagés quotidiennement pour contribuer à la stabilité de la zone de responsabilité permanente dans les Caraïbes. Ils sont engagés dans la lutte contre l’orpaillage illégal (opération HARPIE), la sécurisation du centre spatial guyanais (opération TITAN) et dans la protection de la zone économique exclusive française au large de la Guyane (opération interministérielle POLPÊCHE). Point d’appui essentiel en Amérique latine, les FAG accueillent régulièrement des partenaires régionaux au sein du centre d’entrainement en forêt équatoriale. Ces différentes activités participent à la défense des intérêts stratégiques de la France dans la région.