Le 11 juillet 2025, suite à des travaux sur l’infrastructure du PANC, la société calédonienne de travaux sous-marins SCADEM, effectuant un relevage d’obstruction, a découvert 4 munitions de type obus à 11 mètres de fond et espacés de 3 et 30mètres les unes des autres. De ce fait, sur demande de concours de Haut-Commissaire, le NEDEX est intervenu le 31 juillet. Cependant, lors de l’intervention ce n’est pas 4 obus qui ont été retrouvés, mais 5 obus d’artillerie.  

L’intervention s’est déroulée selon un protocole en quatre phases : un briefing de mission, une reconnaissance subaquatique avec expertise NEDEX, le relevage sécurisé des munitions, puis leur destruction maîtrisée sur l’îlot Brun. Cette dernière étape a mobilisé une coordination étroite avec la Base navale de Nouméa, la Direction Interarmées du Service de Santé des Armées (DIASS) et la Brigade de Gendarmerie Maritime (BGMAR). 

Grâce à cette action, les FANC ont assuré leur rôle au profit de la sécurité maritime en Nouvelle-Calédonie en lien avec les acteurs civils et les autorités locales. 

Les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) permettent à la France de disposer d’une présence militaire permanente dans l’océan Pacifique Sud afin de protéger les intérêts français dans la région. A ce titre, ils entretiennent les partenariats militaires de la France dans cette zone d’intérêt stratégique. Fortes de plus de 1 450 militaires, les FANC apportent un soutien régulier aux missions relevant de l’action de l’État en mer. Elles disposent de capacité d’intervention pour faire face à une crise sécuritaire ou climatique affectant la zone. Les FANC partagent régulièrement leur expertise dans le domaine de l’assistance aux populations victimes de catastrophes naturelles, ou de la sécurité maritime auprès de forces de sécurité et de défense des pays partenaires du Pacifique Sud.