Placée sous le signe de l’interopérabilité avec les partenaires de l’Indopacifique, la participation française témoigne de l’engagement de ses armées au profit de la stabilité régionale et démontre leur aptitude à protéger les intérêts français.

Parachutistes français, américains, australiens et allemands ont fait leurs premiers sauts de nuit le 14 juillet dans la région du Queensland, situés au nord-est de l’Australie, avant d’entamer des manœuvres conjointes sur le terrain. Les soldats français, accueillis sur le territoire australien pour la durée de l’exercice ont d’ores et déjà entamé les exercices d’infiltration aux côtés de leurs homologues issus des nations partenaires.

TALISMAN SABRE 2025 offre non seulement aux nations participantes une opportunité d’entraînement de haute intensité, mais représente également une opportunité de renforcer la connaissance mutuelle, l’interopérabilité et les relations multilatérales à tous les niveaux de commandement déployés.

La participation française à l’exercice permet de développer les liens avec les armées partenaires de la région, une coopération d'importance pour la France en tant que nation résidente de la zone indopacifique. 

Les Forces armées en Nouvelle-Calédonie

Les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) permettent à la France de disposer d’une présence militaire permanente dans l’océan Pacifique Sud afin de protéger les intérêts français dans la région. A ce titre, ils entretiennent les partenariats militaires de la France dans cette zone d’intérêt stratégique. Fortes de plus de 1 450 militaires, les FANC apportent un soutien régulier aux missions relevant de l’action de l’État en mer. Elles disposent de capacité d’intervention pour faire face à une crise sécuritaire ou climatique affectant la zone. Les FANC partagent régulièrement leur expertise dans le domaine de l’assistance aux populations victimes de catastrophes naturelles, ou de la sécurité maritime auprès des forces de sécurité et de défense des pays partenaires du Pacifique Sud.