Déployé à deux reprises en mission dans le cadre de l’opération BARKHANE et une fois à Djibouti, le capitaine Mayeul est un officier expérimenté. Cette projection représente sa première mission en Europe sous mandat de l’OTAN. Cette immersion en environnement interallié l’amène à travailler au quotidien avec ses homologues britannique, danois et estonien. Le SGTIA qu’il commande est complémentaire des capacités lourdes britanniques et danoises. Il peut ainsi développer sa manœuvre interarmes en parfaite coopération avec les alliés de l’OTAN.

En début de mandat, le capitaine Mayeul a fixé trois objectifs aux soldats de son sous-groupement :

• développer des capacités de combat dans un cadre interarmes et multinational ;
• s’aguerrir dans un milieu abrasif et complexe, dans un contexte de haute intensité ;
• développer la cohésion au sein du SGTIA et du Battle group.

Le sous-groupement LYNX poursuit le renforcement de l’interopérabilité au sein du bataillon multinational. Il participe ainsi pleinement au renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe.

Les chefs d’État et de gouvernement des Nations alliées ont décidé en 2016 à Varsovie « de renforcer encore la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance face au nouvel environnement de sécurité ». À ce titre, la présence avancée renforcée de l’OTAN (eFP - enhanced Forward Presence) permet aux Alliés de déployer des contingents militaires dans les pays baltes et en Pologne. Cet engagement non permanent vise à renforcer la posture de défense de l’Alliance par une position dissuasive, mais non agressive. À la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, le président de la République a décidé de maintenir la participation française au dispositif eFP en projetant un sous groupement à dominante infanterie ; spécialisé dans le combat d’usure en milieu difficile et en conditions hivernales. Ce déploiement constitue le 6e engagement de la France dans la mission eFP des pays baltes depuis 2017.