Dirigé par la Norvège, cet exercice annuel vise à former les futurs commandants de sous-marins norvégiens, allemands et néerlandais dans un environnement exigeant et contraignant.

Cette année, ARCTIC DOLPHIN a rassemblé de nombreuses unités navales européennes, incluant des bâtiments de surface allemands, britanniques, danois, néerlandais et norvégiens et des avions de patrouille maritime américains et britanniques. La France y était représentée par une FREMM.

L’exercice s’est articulé autour de deux phases distinctes. En journée, les manœuvres se déroulaient dans les fjords norvégiens, permettant aux sous-mariniers d’affiner leurs techniques d’immersion périscopique et de perfectionner leur maîtrise des tactiques de dissimulation et de détection. La nuit, les unités gagnaient la haute mer pour des exercices de lutte anti-sous-marine, anti-aérienne et anti-surface, mettant à l’épreuve l’interopérabilité et la coordination des différentes forces engagées.

En participant à l’exercice ARCTIC DOLPHIN, la France a réaffirmé son engagement aux côtés de ses alliés et sa volonté de renforcer la coopération opérationnelle au sein de l’OTAN. Cet exercice met en lumière la capacité des nations partenaires à travailler de concert dans des domaines stratégiques aussi sensibles que la guerre sous-marine.

La présence de la FREMM témoigne également du partenariat solide et durable entre la France et la Norvège, illustrant leur engagement commun en faveur de la sécurité maritime en Atlantique Nord.

La France déploie de manière quasi-permanente des bâtiments en Atlantique Nord, notamment dans le cadre du renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN. Ces déploiements contribuent également à la fonction stratégique « connaissance et anticipation » des armées par l’observation de l’activité sur zone.