Présentation de l’auteur

Journaliste et grand reporter à France Télévisions, Dorothée Olliéric a couvert tous les conflits, depuis plus de vingt ans, en Bosnie, république Centrafricaine, Mali, Afghanistan et aujourd’hui en Ukraine. Son credo : raconter la guerre, à hauteur « d’hommes et de femmes » au grand public.

Après des études en langues étrangères appliquées (espagnol), elle débute sa carrière de journaliste en 1986 comme correspondant de presse au Chili. Elle intègre le service politique étrangère de France 2 en 1992 et elle suivra tous les conflits majeurs sauf l’Irak en 2003.

Elle a réalisé le reportage « Nuit d’enfer » pour France 2, qui présentait le caporal-chef Maxime Blasco, héros et sauveteur de son équipage Gazelle, lors de son engagement au Mali en 2020. Elle avait tissé un lien avec l’intéressé et les groupements commando montagne. Ce livre lui est apparu comme une évidence à l’annonce de la mort au Mali en septembre 2021 du soldat.

Elle vit en couple avec Philippe Vandel, homme de médias, avec qui elle a deux enfants.

Elle a écrit avec Marie-José Brunel, S’immoler à vingt ans. Une infirmière française en Afghanistan témoigne, Grasset, 2007.

Résumé du livre

Maxime Blasco est mort le 24 septembre 2021 lors d’une opération militaire contre des djihadistes au Mali aux côtés des commandos montagne dont il était membre. Il est le 52e soldat français tué au combat au Sahel depuis 2013. Il avait 34 ans. Sa mort trouve un écho médiatique particulier car son acte de bravoure (sauvetage de l’équipage d’une Gazelle suite au crash de celle-ci) un an plus tôt sur le même théâtre malien avait fait l’objet d’un reportage par Dorothée Olliéric.

Ce livre s’articule autour de nombreuses interviews de la famille, l’encadrement militaire et les frères d’armes du sergent Blasco, et du récit de quelques missions opérationnelles. Il présente l’homme (l’enfance, l’adolescence, le fils, le frère, le compagnon, le père) mais aussi le soldat (son engagement, ses projections opérationnelles et son rapport à la mort). Il évoque également l’institution (les opérations extérieures, la mort de l’un des siens, la fraternité d’armes). Enfin, on y rencontre une famille qui a accepté les choix de Maxime Blasco et fait face au destin.

Le lecteur découvre un homme qui était plein de vie, ayant fait le choix de l’engagement en toute connaissance de cause. Il s’accomplissait dans sa mission et s’attachait à trouver un équilibre avec ses proches qui accompagnaient cette vie de soldat. La famille fait face à la douleur, accepte la situation et souligne l’accompagnement fait par l’armée de Terre. L’ouvrage présente une institution opérationnelle, profondément humaine et solidaire dans l’engagement et l’adversité.