Toulon : mission Entex 50 sous haute surveillance médicale à 200 mètres de profondeur

Interview de Lucile, médecin principal spécialiste en médecine hyperbare et de plongée, qui a participé à l’opération Entex 50 à Toulon avec la Marine nationale, du 18 au 28 mars 2025. Avec trois plongeurs, un nageur de combat et deux démineurs, l’équipe a réalisé une expérimentation scientifique dans un caisson hyperbare à 200 mètres de profondeur, testant de nouvelles procédures de plongée autonome en saturation. Une avancée vers de nouvelles capacités opérationnelles sous-marines.

« La surveillance rapprochée consiste à réaliser des examens poussés, notamment au niveau ORL, ophtalmologique et neurologiques sur les plongeurs, avant, pendant et après la mise en pression, pour vérifier l’impact de cette plongée sur l’organisme », précise le médecin principal Lucile.

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Serious game VORTEX pour maîtriser la transfusion sanguine en missions extérieures

Face aux évolutions de la médecine militaire sur le terrain, la réactivité et la maîtrise des gestes sont essentielles voire vitales. Pour préparer ses soignants, différents acteurs du Service de santé des armées ont collaboré ensemble pour lancer VORTEX. Une formation virtuelle sur la transfusion sanguine qui plonge les apprenants dans une simulation réaliste en missions extérieures.

Objectif : sauver la vie d’un militaire blessé en choc hémorragique sur le théâtre d’opérations. Une mission qu’ils devront réussir, notamment, en pilotant une collecte de sang, en contexte d’urgence.

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Exercice COALITION 25 : les enjeux médicaux dans un conflit de haute intensité

Quelles réactions face à la saturation des structures de soins ou la perte de capacité opérationnelle ? Comment prévenir l’épuisement des ressources critiques ? Comment gérer l’aspect médical des prisonniers de guerre ? Cinq soignants du Service de santé des armées ont pris part à l’exercice COALITION 25, organisé par l’École de guerre, du 31 mars au 11 avril 2025.

L’occasion d’affiner la préparation opérationnelle en se confrontant aux enjeux opératifs d’un engagement majeur. « Confronté à l’hypothèse d’un engagement majeur, le Service de santé des armées a pris conscience d’un nécessaire besoin de montée en compétence du personnel dans le domaine du commandement médical », affirme le médecin en chef (MC) Antoine, chef du centre de formation au commandement et au contrôle médical (CF C2MED).

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[Vidéo] Formation aéromédicale : une préparation opérationnelle avant une projection au Liban

Nom de code : AMET. Dans l’un des immenses hangars de la base aérienne 107, à Vélizy-Villacoublay, sept soignants militaires s’apprêtent à embarquer à bord d’un hélicoptère PUMA. Une première pour beaucoup d’entre eux. Ils suivent, les 2 et 3 avril 2025, une formation aéromédicale immersive qui les prépare à l’opération onusienne DAMAN, au Liban.

D’ici quelques semaines, ils s’envoleront pour le Liban où ils intégreront les équipes d’évacuations aéromédicales tactiques (AMET) sur hélicoptère déployées dans le cadre de l’opération DAMAN, forte de près de 700 soldats français.

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[Vidéo] Croix du Sud 2025 : le Service de santé des armées face à la crise humanitaire

Engagé dans un scénario de catastrophe naturelle à Wallis-et-Futuna, le Service de santé des armées a mobilisé toute son expertise médico-opérationnelle lors de « Croix du Sud 2025 », l’un des plus vastes exercices multinationaux de la zone Pacifique Sud, organisé du 21 avril au 3 mai. 

Scénario : un cyclone frappe l’archipel de Wallis-et-Futuna, provoquant des dégâts considérables et un afflux massif de blessés. Face à cette situation simulée, les équipes médicales du Service de santé des armées ont été déployées sur le terrain pour intervenir rapidement dans un environnement dégradé, en coordination avec les forces françaises et internationales.

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Brest : l'hôpital des armées va étoffer ses services

Patricia Mirallès, ministre en charge du Plan Blessés, s’est rendue à l’Hôpital régional d’instruction des armées Clermont-Tonnerre, mercredi 23 avril 2025, à Brest (Finistère). Elle a rencontré des militaires blessés, physiquement et/ou psychiquement. Une structure d’hospitalisation à la semaine va aussi voir le jour avec dix lits, dont cinq de psychiatrie et cinq de réadaptation.

« À Brest, à l’Hôpital des armées, une Maison des blessés et des familles va voir le jour. Ce sera des appartements mis à disposition de ceux qui n’habitent pas Brest. Afin qu’ils puissent accompagner leur proche, lors d’une hospitalisation longue, physique ou psychique », annonce un soignant.

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Tours : déploiement de la première antenne médicale 100% réservistes

Le Service de santé des armées donne une place de choix à ses réservistes avec la création d’une antenne médicale composée exclusivement de soignants réservistes, à Tours, le 27 avril 2025.

« Nous venons de concrétiser un projet important, à savoir la mise en œuvre de l’antenne médicale de réserve rattachée à la 14e centre médical des armées », annonce le médecin en chef Romain, chef de la division « Cohésion nationale » et délégué aux réserves du Service de santé des armées.

Cette initiative vise à répondre aux enjeux de demain, face à l’incertitude géopolitique.

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