Coopération internationale

Le service de santé des armées (SSA) prend en charge les blessés et malades des diverses nations engagées sous l’égide de l’OTAN ou de l’Union européenne.

Le SSA est également membre du COMEDS (committee of the chiefs of military medical services).

Rencontre entre les corps des chirurgiens-dentistes français et allemands © Bundeswehr

Le COMEDS  réunit l’ensemble des chefs des services de santé des armées des nations membres et partenaires de l’Alliance. Il se réunit deux fois par an, en réunion plénière d’automne à Bruxelles et au printemps chez une nation hôte.  

Le COMEDS conseille le Comité militaire de l’OTAN pour les questions de soutien médical (doctrine, opérations…) et s’organise autour des travaux conduits par cinq groupes de travail dont le Force Health Protection et le Chemical Biological Radiological and Nuclear, présidés par la France.

Un officier de liaison, français également, coordonne les actions de ces « working groups » ainsi que des douze panels d’experts (EP) spécialisés chacun dans un domaine (renseignement médical, santé mentale, formations, communication et systèmes d’information, forces spéciales médicales d’opérations…)

Des conseillers médicaux (medical advisors) représentent les commandements stratégiques de l’Alliance (ACT et ACO), l’état-major international (IMS), l’agence de normalisation de l’OTAN (NSA) ainsi que l’état-major de l’Union européenne (EUMS)  et le centre d’excellence pour la médecine militaire (MIL MED CoE).

Le SSA avait été élue à la présidence du COMEDS le 21 novembre 2012 et la France avait accueille la 39e réunion plénière à Paris du 3 au 7 juin 2013.

 

Pour mémoire

le SSA était présent en 2006, au sein de l’hôpital médico-chirurgical (HMC) de Kaboul (ISAF) sous commandement de l’OTAN, deux équipes chirurgicales, allemande et bulgare, travaillaient dans le HMC français qui soutenait l’ensemble du contingent multinational. Il apportait également une aide à la population civile locale.

Des médecins militaires français étaient également intégrés au sein d’états-majors opérationnels de l’OTAN au Kosovo et en Afghanistan.

Au Liban, du personnel médical et paramédical français est inséré dans un hôpital de campagne belge.