14 Juillet 2023 : portraits de défilants [épisode 1/4]

Direction : SGA / Publié le : 06 juillet 2023

Retrouvez notre série inédite de portraits en amont du 14 Juillet. Cette année, les élèves officiers de la 12e promotion de l’Ecole nationale supérieure des ingénieurs de l’infrastructure militaire (ENSIM) défileront sur les Champs-Elysées. Une occasion rare de découvrir un métier essentiel aux capacités opérationnelles des Armées.

Quentin et Eliott, élèves-officiers de l'ENSIM © E. Rabot/SGA/COM

Entretien - sous-lieutenant Quentin, 3e année à l'ENSIM : « Nous sommes les héritiers de Vauban »

Référant communication de sa promotion, le sous-lieutenant Quentin descendra les Champs-Elysées le 14 juillet prochain. Pour le futur ingénieur militaire d'infrastructure, le défilé militaire est avant tout une représentation unique du lien Armées-Nation et l'occasion de faire connaître davantage l'ENSIM auprès du grand public.

Quentin, élève-officier de l'ENSIM © E. Rabot/SGA/COM

Comment avez-vous réagit lorsque vous avez appris que vous défiliez le 14 juillet, qu'est-ce que cela représente pour vous ?

Sous-lieutenant Quentin : « A mes yeux, le défilé du 14 juillet représente surtout le lien Armées-Nation. C'est le moment où les Armées se montrent au pays. Un certain respect, un certain honneur se dégage de ce cérémonial. J'étais très heureux lorsque j'ai appris que j'y participais, tout d'abord car nous pourront inviter nos familles, qui seront fières de nous. Je suis très heureux également pour le Service d'Infrastructure de la Défense. Nous y appartenons, le service est assez jeune et nous avons encore besoin de nous faire connaître. Nous avons ce travail quotidien de montrer qui nous sommes et ce que nous faisons, et c'est une bonne chose que l'ENSIM puisse défiler sur les Champs-Elysées le 14 juillet. Mes proches sont très contents, très fiers, et viendront de Normandie me voir défiler le matin ».

Pourquoi l'ENSIM plutôt qu'une école d'ingénieur classique ?

SLT Quentin : « L'ENSIM forme des ingénieurs militaires. Ce qui me plait sont ces deux aspects : militaire et ingénieur. Après mes trois ans de classe préparatoire en physique, technologie et sciences de l'ingénieur (PTSI), je n'avais pas envie de rester devant mon bureau ou derrière un ordinateur. J'avais envie de vivre à la fois des aventures tout en conservant le côté scientifique et comprendre le monde qui m'entoure. Pour moi ce mélange est la vraie plus-value de l'ENSIM et son cursus : avoir un vrai métier de terrain tout en ayant un cerveau en fonctionnement ».

Qu'avez-vous apprécié dans votre formation ?

SLT Quentin : « Ce que j'ai apprécié à l'ENSIM c'est le côté humain de l'école, avec des promotions d'une vingtaine d'élèves où tout le monde se connaît et tout le monde s'entraide. Nous sommes proches de notre hiérarchie. Si nous pouvons lui demander beaucoup de choses, en contrepartie ils nous demandent beaucoup de travail. Cette proximité nous permet d'avoir des responsabilités assez rapidement que nous n'aurions pas forcément dans d'autres écoles. Par exemple, je suis l'officier communication de ma promotion et donc tout ce qui a un lien avec la communication sur les réseaux sociaux ou les salons fait que je suis sollicité très régulièrement ».

En tant que futur ingénieur militaire, que vous a apporté votre formation militaire et en quoi sera-t-elle importante dans votre carrière ?

SLT Quentin : « Nous sommes militaires, ingénieurs, et officiers. Les valeurs de l'officier vont être par exemple le dévouement, l'effort … ces mêmes valeurs peuvent très bien se calquer sur celles d'un ingénieur : exemplarité dans son travail, ne jamais rendre une copie imparfaite … Ensuite l'effort. Avoir le goût de l'effort, savoir travailler plus que les autres parce-que notre objectif est exigeant (notamment en terme de sécurité). Pour moi ce sont des valeurs qui s'entremêlent bien avec un esprit scientifique et une rigueur intellectuelle ».

Une fois sorti de l'ENSIM, sur quels théâtres et quelles infrastructures aimeriez-vous travailler ?

SLT Quentin : « L'intérêt du Service d'infrastructure de la Défense est d'avoir des infrastructures qu'on ne pourrait pas retrouver dans le milieu civil. Je pense notamment aux infrastructures portuaires de Brest ou de Toulon. Pour ma part, j'aimerais travailler sur des infrastructures nucléaires ou des bassins pour les navires ou plus largement dans les ports. Il y aussi les opérations extérieures : nous nous sommes engagés pour être militaires et donc, pour partir à l'étranger en tant qu'ingénieur militaire sur le terrain. Je sauterais sur l'occasion quand elle se présenta ».

Que signifie pour vous le fait d'être élève-officier de l'ENSIM ?

SLT Quentin : « Faire partie de l'ENSIM c'est être un IMI, donc appartenir au corps des IMI. Nous sommes environ 700, c'est un corps jeune et en plein développement. Etre élève à l'ENSIM c'est appartenir à une famille fondée sur de grandes traditions, les ingénieurs militaires d'infrastructure existant depuis François 1er, Henri IV et surtout Vauban. Nous sommes les héritiers de Vauban ». 

Retrouvez aussi le portrait vidéo de l'aspirant Eliott, élève-officier de l'ENSIM​

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