Trouver sa place sans renoncer à l’essentiel

Avant même de construire sa carrière, Béatrice s’était forgée une conviction. Fille d’un père médecin surmené et d’une mère ingénieure restée au foyer et insatisfaite de ce choix, elle voulait tracer un autre chemin, plus libre et plus équilibré. « Mon déclencheur, c’était l’équilibre. Je voulais concilier ma vie familiale et ma vie professionnelle. » C’est ce besoin très personnel qui l’a conduite vers le service public. Elle s’est engagée sans avoir de fonctionnaire dans sa famille, ce qui rendait son choix d’autant plus singulier. C’est une fois intégrée qu’elle a découvert des missions stimulantes, une diversité de métiers et des possibilités d’évolution.

Engagement et mobilité

Du ministère de l’Écologie à celui des Armées, en passant par un centre culturel à Bakou, un opérateur des ministères sociaux et Bercy, Béatrice a occupé des postes variés, en France comme à l’étranger. Un parcours riche, construit sans jamais s’éloigner de ses convictions. « Ce qui me motive, c’est la taille du terrain de jeu et la multitude des possibles. »

La fonction publique lui a offert un cadre souple mais exigeant, où elle a pu évoluer, concilier sa vie familiale et son activité, partir avec son conjoint à l’étranger, puis revenir, passer des concours et progresser professionnellement. « À condition d’être engagé et prêt à s’investir, on peut y tracer sa voie. »

Rejoindre pour de bonnes raisons

À celles et ceux qui hésitent encore à franchir le pas, celle qui est désormais cheffe de la mission attractivité et rayonnement des personnels civils à la direction des ressources humaines du ministère des Armées (DRH-MD) insuffle un message simple : « Travailler sur des sujets qui ont du sens, ça aide à se lever le matin. » Elle évoque une rémunération suffisante, mais surtout un cadre de progression plus ouvert, particulièrement pour les femmes ou les personnes issues de milieux modestes*. Et de conclure : « Jusqu’ici, j’ai toujours trouvé ce que je cherchais dans le service public. Donc je continue. » 

* Source : Note d’analyse France stratégie 13 février 2025