Organisé par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, ce concours ne fait pas figure d’exception à la lueur de l’enseignement scolaire mais s’inscrit dans une démarche d’éducation à la citoyenneté visant à transmettre auprès des jeunes générations la mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Depuis sa création en 1961, ce concours a rassemblé plus de 1,5 millions d’élèves, révélant l’ampleur de l’évènement puisqu’il est l’un des concours les plus fédérateurs du ministère. Porteur d’une réflexion autour des questions civiques et patriotiques, il témoigne du lien indéfectible entre l’Armée et l’Éducation nationale. La découverte de lieux de mémoire, l’innovation dans les pratiques mémorielles et le renforcement des liens intergénérationnels structurent l’action de ce concours.

L’enseignement de défense est un enjeu majeur pour le ministère des Armées et se traduit par un investissement important, année après année. La Direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) soutient, finance et valorise près de 800 projets pédagogiques chaque année dont certains en lien avec les thématiques du CNRD.

La secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Patricia Miralles, et le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, ont échangé avec les lauréats et les enseignants.

Le thème de la session de 2021-2022 du concours était « La fin de la guerre. Les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIème Reich (1944-1945) » et a été choisi par la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Cette édition a mobilisé plus de 28 000 élèves issus de plus de 1 300 établissements français. La cérémonie de remise des prix de cette année avait un caractère exceptionnel en raison de la participation des lauréats et enseignants des deux dernières sessions du concours, 2018-2019 et 2019-2021, reportées en raison de la crise sanitaire.