Franck, chef d’atelier transmissions : « ce que je préfère dans mon métier, c’est transmettre aux jeunes »

Après une première partie de carrière au sein de l’armée dans le domaine des télécommunications, Franck devient Ouvrier d’État. De mécanicien à chef d’atelier, il attribue son ascension professionnelle aux nombreuses perspectives d’évolutions qu’offre le ministère des Armées.

Civils de la Défense : témoignages © SGA/COM

Civils de la Défense : témoignages

En quoi consiste votre métier ?

Chef de l’atelier transmissions au 4e Régiment du Matériel (4e RMAT), je soutiens avec mon équipe (un civil, un militaire) tous les régiments de l’axe méditerranéen sur la partie matériels de transmissions. Je suis en charge de la réparation de leurs matériels de télécommunications qui servent à transmettre des messages. Je m’occupe aussi de la formation au profit des régiments, pour les agents qui s’occupent des ateliers à la maintenance et des moyens de télécommunications.

Quel est votre parcours ?

Je suis entré à l’École nationale technique des sous-officiers d’active (ENTSOA), à Issoire. J’y ai passé mon baccalauréat. J’ai effectué une formation en télécommunications, puis entamé une première partie de carrière en tant que militaire. En 2007, j’ai quitté l’Armée. Je suis devenu personnel civil en tant qu’Ouvrier de l’État, spécialisé en techniques d’énergies sur la régénération des petits équipements. Pour exercer ce métier, il est impératif d’avoir une formation technique.

Au quotidien, j’encadre les équipes dans la gestion du matériel à réparer. Chaque jour, les organismes soutenus nous amènent du matériel. Je prends en compte ces différents équipements et distribue les priorités aux équipes en fonction des régiments et objectifs à atteindre. Je gère également les relations avec les entreprises concernées par les différents matériels, et le lancement des commandes.

Que préférez-vous dans votre métier ?

Au-delà de mes missions, je suis maître d’apprentissage. J’accompagne des jeunes, du stage de 3e en passant par le BAC STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable, anciennement STI), jusqu’au BTS. Ce que je préfère dans mon métier, c’est transmettre aux jeunes. Les accompagner et les former. Je suis aussi réserviste, j’ai travaillé avec des gens de divers horizons. Cela m’aide aussi dans la transmission, j’apprends beaucoup à leurs côtés.

Je suis ambassadeur sur la plateforme My Job Glasses. C’est un rôle que j’apprécie particulièrement, qui participe à faire découvrir le ministère des Armées et mon travail.

Pourquoi avoir choisi le ministère des Armées pour exercer votre métier ?

Je me suis engagé en tant que militaire pour servir mon pays, pour bouger. Y servir comme personnel civil était une suite logique. Je restais dans mon métier, dans ce cercle, dans cette communauté presque familiale du ministère. Je suis ravi de travailler pour mon pays et de continuer à le servir. C’est aussi une chance en tant que civil d’avoir la possibilité d’évoluer dans nos métiers. Je suis entré en tant que mécanicien et je suis aujourd’hui chef d’atelier. Il y a une grande diversité de missions et de très belles perspectives d’évolutions.

Travaillez-vous sur un projet particulier ?

Globalement, nous travaillons sur la numérisation du champ de bataille (NEB) à travers les programmes SCORPION et CONTACT, la nouvelle génération de matériels déployés. Nous sommes acteurs de ces nouveaux soutiens, c’est une chance de travailler sur des matériels sophistiqués, des transmissions de données très efficaces.

Quelle place accordez-vous à la transmission de votre métier technique aux jeunes ?

La transmission de mon métier occupe une place centrale, que ce soit auprès de collégiens en stage découverte que de jeunes de niveau BAC ou BTS. Actuellement, j’accompagne trois jeunes en BTS. C’est un vrai bonheur de leur faire découvrir le matériel, le milieu technique et les différentes possibilités qui s’offrent à eux, tant pour des carrières militaires ou de civils. Il est essentiel de leur faire toucher du doigt ce monde de la réparation et du soutien. Je m’adapte à leurs profils, à leurs âges, afin de leur apporter une expérience complète et enrichissante. Je suis toujours fier lorsqu’ils choisissent cette voie. J’ai accompagné un jeune en stage découverte, puis en apprentissage au lycée. Aujourd’hui, il est adjoint au chef d’atelier dans un autre régiment. Il s’éclate et j’en suis très fier !

Que diriez-vous à une personne qui souhaiterait s’engager dans la Défense ?

Le ministère des Armées offre beaucoup de possibilités : une grande diversité de métiers, la possibilité d’entrer avec ou sans diplôme, de belles perspectives d’évolutions. C’est une belle occasion de trouver sa voie. Vous pouvez rentrer en tant que militaire puis devenir personnel civil, ou bien entrer comme personnel civil directement. Chacun peut trouver la voie qui lui convient !

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