Un partenariat entretenu depuis 15 ans

Depuis 2012, les deux brigades parachutistes s’entraînent en vue d’un engagement aéroporté conjoint. Application directe du traité de Lancaster House de 2010, bâtie sur les deux brigades d’alerte permanente des deux pays, cette force est dédiée à l'intervention d’urgence et aux engagements par les airs. L'état-major de l’A-CJEF est binational et complètement intégré :  la nation assume une année sur deux le commandement, fournissant ainsi 70 % des effectifs du poste de commandement. 

Une réflexion commune pour une force certifiée

L’A-CJEF ayant été certifiée sur le plan opérationnel en mai 2013 à la suite de l'exercice Joint Warrior, les deux brigades poursuivent leur réflexion commune pour accroître leur interopérabilité et adapter leurs procédures conjointes aux évolutions de la conflictualité. Ainsi, dans le cadre de la prise de commandement de l’A-CJEF par la 11^e Brigade parachutiste  jusqu’en 2027, Français et Britanniques ont échangé sur des sujets essentiels : interopérabilité des systèmes d’information et de communication (SIC), combat dans la profondeur, structures des postes de commandement et intégration des drones dans la manœuvre tactique.

Un exercice conjoint en 2026

Outre les échanges réguliers et les binômages entre régiments, l’activité de l’A-CJEF est marquée par un exercice majeur biannuel baptisé alternativement Pegasus Amarante ou Falcon Amarante. La prochaine occurrence Falcon Amarante est planifiée en 2026 et sera intégrée à l’exercice interarmées Orion 26. 

L’état d’esprit commun, les liens historiques unissant les parachutistes français et britanniques constituent un facteur clef du succès de l’A-CJEF, unité binationale interopérable, prête sans délai à s’engager n’importe où dans le monde.