Rendu possible grâce à la maîtrise de l’environnement des Calanques acquise par le Centre d’instruction et d’aguerrissement commando (CIAC) du 1er REC, Poséidon visait à confirmer les capacités développées par la brigade à savoir : agilité amphibie et du commandement.

Amphibie agile

Lors de l’exercice, le groupement d’aide à l’engagement (GAE), composé d’un détachement de commandement de l’état-major de la 6e BLB et de la 6e CCTMa, d’un détachement de mise en œuvre et de la section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) de la 13e DBLE, d’un peloton d’aide à l’engagement (PAE) des 1er RS et 1er REC, d’un joint terminal attack controller (JTAC) du 3e RAMa, et des plongeurs de combat du génie (PCG) du 1er REG, avait pour mission de s’emparer d’une batterie côtière, afin de sécuriser le site de débarquement de la Force. Les Calanques empêchant tout débarquement motorisé, c’est à quelques centaines de mètres du rivage que les éléments du GAE sortent des engins de débarquement amphibie rapides (EDAR) en discrétion, pour rejoindre la terre ferme en embarcations pneumatiques légères, en nage de surface et nage subaquatique, pour ensuite s’infiltrer via un franchissement vertical en direction de l’objectif.

Commandement agile

Afin d’assurer le suivi de la manœuvre du GAE, et profitant de la venue du général Toujouse, COMFT, le poste de commandement (PC) de la 6e BLB s’est déployé sur le camp de Carpiagne, dans son nouveau format allégé et plus mobile. Constitué d’environ 100 militaires encore quelques mois auparavant, le PC de la brigade a été divisé par deux en volume, tout en divisant sa structure par deux également. Le but : être en mesure d’armer simultanément deux PC, disposant des mêmes capacités de planification et de conduite, et capables de s’installer comme de se désengager en 2 heures, afin de suivre un tempo des opérations accéléré par les matériels de SCORPION, et des élongations de terrain plus importantes permises par la nouvelle génération de systèmes d’informations.

Dans la perspective d’affrontements face à un ennemi symétrique, l’agilité est un facteur de supériorité opérationnelle, développé par la brigade car garante d’une plus grande survivabilité.