Griffon 25 : haute intensité sur le camp de Mailly

Direction : Terre / Publié le : 24 janvier 2025

Dans un contexte mondial marqué par des évolutions stratégiques et technologiques constantes, l’exercice Griffon 25 constitue l’un des jalons de la préparation opérationnelle de l’armée de Terre. Organisé sur plusieurs semaines, il aura vu s’entraîner différentes unités dans un scenario de haute intensité.

Pendant l'exercice : manœuvre de rotation SGTIA 2CIE. © armée de Terre / défense

Entraînement en terrain libre et sur le camp de Mailly

L’exercice Griffon 25, organisé à Mailly au Centre d’entraînement au combat – 1er Bataillon de chasseurs à pied (CENTAC – 1er BCP) et en terrain libre était destiné à entraîner les forces dans un environnement de haute intensité.

Les unités déployées sur l’exercice ont conduit une mission défensive entre Mailly et Saint-Dizier, face à une brigade interarmes qui elle, devait s’emparer de points de franchissement sur l’Aisne.

Cet entraînement a été observé et analysé à la fois par le commandement de combat futur (CCF), le 1er régiment de choc du centre national d’entraînement commando (CNEC – 1er choc) et le CENTAC - 1er BCP afin d’en tirer des enseignements pour optimiser et adapter l’action de nos troupes au combat.

Au cours de cet exercice, pour la première fois en terrain libre, la 6e brigade légère blindée (6e BLB) a testé le déploiement de son échelon de découverte dans la profondeur. Durant une phase d’action continue de 72 heures, la 6e BLB a ainsi élargi les élongations entre ses unités d’aide à l’engagement (UAE) ce qui lui a permis de tester les communications avec des distances réelles.

Véhicule en exercice sur Griffon 25 © armée de Terre / défense

L’échelon de découverte, c’est quoi ?

L’échelon de découverte de la 6e brigade légère blindée qui participe à cet entraînement, est constitué d’un sous-groupement de reconnaissance au contact (SGRC), chargé d’acquérir du renseignement dans la profondeur, et du groupement d’aide à l’engagement amphibie dont l’objectif premier est de ralentir la progression de l’ennemi en détruisant ses capacités clés (PC, logistique) sans se faire détecter. La combinaison des deux a permis d’obtenir une plus grande autonomie et d’accroître la rapidité d’action de l’échelon de découverte.

Durant l’exercice Griffon 25, le sous-groupement de reconnaissance au contact était composé :

Tandis que le groupement d’aide à l’engagement amphibie était constitué :

L’exercice Griffon 25 a confirmé la capacité de ces différentes unités à opérer ensemble dans un contexte de haute intensité.

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