C’est une première sur la base aérienne aéroportée de N’Djamena. Le récit des combats de Bir Hakeim s’élève dans la moiteur de la nuit tchadienne. Sur les rangs, les légionnaires de la 13e demi-brigade de Légion étrangère côtoient leurs camarades du 1er régiment de spahis et bigors du 3e régiment d’artillerie de marine, intégrés au sein du Sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) Carmin.

Si L’éclectisme des troupes sous les armes était à l’image de la disparité des combattants de la 1re Brigade française libre, l’évocation solennelle des héros de Bir Hakeim a érigé en valeurs intemporelles le culte de la mission et la culture de la détermination. Pour ces trois unités à l’identité africaine forte, les actes de bravoure des compagnons de la Libération, des cinq chars abattus du sergent Echstein à la folle percée du lieutenant Devé, sont des modèles d’honneur et de fidélité. Parmi ces hommes dont le courage et l’abnégation forcent l’admiration, les Compagnons de la Libération Hubert Germain, Dimitri Amilakvari ou encore Jean-Claude Laurent Champrosay.

Grain de sable qui enraya l’avancée fasciste dans le désert libyen, Bir Hakeim résonne tout particulièrement dans la mémoire des soldats qui combattent en Afrique.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 600 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.