commémorations de l’armée de Terre
l’armée de Terre commémore aussi ses combats les plus emblématiques. Sidi-Brahim, Camerone, Bazeilles… deviennent ainsi des épopées qui, en plus de s’inscrire dans l’histoire, s’inscrivent dans les traditions régimentaires.
Trois combats meurtriers au cours desquels, face à un ennemi très supérieur en nombre, les soldats choisissent d’affronter la mort plutôt que de se rendre. Des combats dont la commémoration officielle chez les chasseurs, les légionnaires ou les marsouins et bigors, sera décidée tardivement.
La bataille de Camerone
La bataille de Camerone est un épisode fondateur dans la Légion étrangère. En 1862, la France se porte au secours de l’empereur Maximilien, alors sur le trône du Mexique. Le 30 avril 1863, dans le village de Camerone, au Mexique, soixante-trois légionnaires français, sous les ordres du capitaine Jean Danjou, résistent à une armée mexicaine de plus de deux mille hommes. Cet événement, alors mineur dans le contexte de l’expédition mexicaine lancée par Napoléon III, va devenir la clef de voûte de la tradition des légionnaires. De ce combat reste le souvenir de Camerone. La Légion y voit sa noblesse, trente ans après sa création. Depuis 1906, l’anniversaire de ce fait d’armes est commémoré, en plus de la Saint-Antoine, saint-patron de la Légion.
Les combats de Bazeilles
Les combats de Bazeilles du 31 août 1870 sont devenus le symbole des troupes de marine. L’anniversaire de Bazeilles est commémoré chaque année dans tous les corps de troupe de France et d’Outre-mer et sur les lieux mêmes de la bataille. À ce haut fait, marsouins et bigors attachent l’origine légendaire de certaines particularités de l’arme : port du képi et de la cravate noirs et suppression des tambours, mesures qui, d’après la tradition, auraient été prises au lendemain de Bazeilles en signe de deuil et pour commémorer le souvenir de ceux qui préférèrent mourir plutôt que de se rendre.
En 2020, les combats de Bazeilles ont fêté leur 150e anniversaire.
La bataille de Sidi-Brahim
La bataille de Sidi-Brahim s’est déroulée du 23 au 26 septembre 1845 entre les troupes françaises et Abd El Kader. Elle dura trois jours, et trois nuits. Les Français avaient engagé le 8e bataillon de chasseurs à pieds et le deuxième escadron du 2e régiment de hussards contre les troupes d’Abd El-Kader. Après un premier combat, elles furent réduites de 450 à 82 chasseurs et hussards face à 10 000 combattants de l’émir. Les chasseurs de la compagnie de carabiniers se regroupèrent dans un marabout d’où ils repoussèrent les assauts. Après plusieurs jours de siège, les hommes, sans eau, sans vivres, à court de munitions, en furent réduits à couper leurs balles en morceaux pour continuer à tirer. Au bout de quelques jours, les survivants n’ayant plus de munitions, chargèrent à la baïonnette. Ils percèrent les lignes ennemies, et seuls 11 chasseurs sortirent vivants de la bataille.
La bataille de Sidi-Brahim est fêtée chaque année par les chasseurs le 23 septembre.
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