Le camp de La Courtine

Le camp de La Courtine est un lieu historique et stratégique, fort de son passé militaire riche et de son implantation géographique avantageuse. Ce camp joue un rôle clé dans la préparation opérationnelle des forces armées françaises, en offrant des infrastructures pour des manœuvres militaires et des formations.

Insigne du Le camp de La Courtine © armée de Terre/Défense

Son histoire remonte à la défaite de 1870, et il a su évoluer pour répondre aux besoins contemporains de l'armée, notamment en matière de drones et de soutien aux opérations extérieures.

Histoire

Le camp de La Courtine a été créé en 1901 dans le contexte de la modernisation de l'armée française après la défaite de 1870. Son rôle a pris de l'ampleur avec la conscription universelle en 1905 et la mise en place de camps de manœuvre à l'échelle nationale.

Les dates marquantes de son histoire incluent :

  • 1904 : Inauguration officielle du camp.
  • 1917 : Accueil d'une division russe, suite à des mutineries.
  • 1942 : Occupation par une unité allemande de parachutistes.
  • 1953 : Création de la 35e compagnie de camp.
  • 1959-1964 : Une période marquée par la présence néerlandaise.
  • 1984 : Installation du 35e groupement de camp – 20e régiment d'infanterie.
  • 2017 : Autonomisation complète du camp.

Mission

Le camp de La Courtine a pour mission principale de contribuer à la préparation opérationnelle des forces terrestres. Il offre un environnement optimal pour des exercices de manœuvre, avec des infrastructures adaptées aux besoins modernes de l'armée. Les activités principales incluent :

  • La gestion des infrastructures bâties et des zones de manœuvre, disponibles 7 jours sur 7.
  • Le soutien aux activités de vol de drones 6 jours sur 7.
  • L'anticipation de la demande croissante en activités PMO (Préparation Militaire Opérationnelle).

Capacités

Le camp de La Courtine dispose de :

  • 6300 hectares de terrain, dont 90 hectares pour la zone bâtie.
  • 3600 places de lits avec une réduction prévue.
  • 2500 places en soutien normal pour les soldats alimentés en ordinaire.
  • 1000 personnes pouvant tirer simultanément sur les infrastructures de tir.

Il est important de noter la présence d’une garnison civile importante, avec plus de 154 personnels civils, représentant plus de 50 % des effectifs.

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