Actualités AID
Lancement prochain d’un appel à projets ASTRID sur la robotique
Afin de soutenir des projets de recherche sur des thèmes d’intérêt pour le domaine civil et la défense, l’Agence de l’innovation de défense (AID) et l’Agence nationale de la recherche (ANR) lanceront très prochainement un appel à projets ASTRID ciblé sur la robotique, opéré par l’ANR et financé intégralement par l‘AID. La date limite de dépôt des propositions est fixée au 30 septembre 2021. Cet appel thématique est complémentaire de l’appel ASTRID édition 2021, un programme lancé en 2011 par l’ANR et la Direction générale de l’armement (DGA) pour soutenir des projets de recherche à caractère fortement exploratoire, innovant et à bas niveau de maturité technologique (TRL compris entre 1 et 4), et pour favoriser des ruptures scientifiques et technologiques aux applications potentielles pour la défense, la recherche civile et l’industrie
02 juillet 2021

Projet DOREDO pour la détection d’obstacles par radar embarqué sur drone
Face au développement des aéronefs autonomes de plus en plus nombreux dans l’espace aérien, de nouvelles mesures de détection seront nécessaires. L’objectif du projet DOREDO est de concevoir et fournir un système radar compact et léger intégrable sur drone d’environ 25kg assurant la localisation en temps réel de tout obstacle formant une potentielle route de collision. Le projet est porté par Cisteme (Centre d’Ingénierie des Systèmes en Télécommunications en Electromagnétisme et Electronique), l’ENSTA Bretagne (Lab-STTIC) et le laboratoire CEDRIC du CNAM. Se préparer à la multiplication des drones dans le trafic aérien. L’augmentation du nombre d’aéronefs autonomes (drones,…) offrant une faible Surface équivalente radar(SER), nécessitera de mettre au point, en zone rurale ou urbaine, des systèmes d'autoprotection, par détection et localisation d'obstacles, avec des caractéristiques comparables aux avions de ligne actuels permettant d’assurer un vol sécurisé. L’objectif de DOREDO est de fournir un système de détection et de localisation d’obstacles embarquable, prévenant toute route de collision potentielle dans l'espace aérien inférieur aux 120 mètres d'altitude alloués aux drones. Les cibles à localiser sont les mini drones de type C1 à C4, les aéronefs de transport, les hélicoptères ainsi que les avions civils de tourisme. Le système radar développé dans le cadre du projet vise des performances de détection et de localisation d’obstacles dans un rayon de 400 à 3500 m pour des Surfaces équivalentes radars (SER) respectives de -17 à +10 dBm² ou plus. Il sera en mesure de fournir en temps réel les informations distance, vitesse, mais aussi d’estimer et de visualiser la route de collision et le temps restant. La technologie radar proposée assure, à ce jour, la plus grande portée de détection à partir du drone porteur vis-à-vis d'autre technologie de type optique (visible, infrarouge, Lidar). Sur le plan scientifique, l'une des innovations du projet réside dans le développement de l'antenne circulaire à 24 colonnes composées de matériaux BIE (Bande Interdite Electronique*) et de murs métalliques pour assurer respectivement la formation de faisceaux, la compacité et le découplage.
28 juin 2021

L’Agence de l’innovation de défense, le Commandement de l’espace (CDE) et le programme BLAST annoncent leur partenariat
L’Agence de l’innovation de défense (AID), le Commandement de l’Espace (CDE), et le programme d’incubation technologique BLAST, piloté par Starburst en étroite collaboration avec l’ONERA, La SATT Paris-Saclay et L’Ecole Polytechnique, ont signé un accord de partenariat le 22 juin dans les locaux de l’Innovation Défense Lab. Cette convention s’inscrit dans une démarche proactive de partenariat avec les acteurs du soutien à l’innovation de Défense externes au ministère des Armées.
24 juin 2021
Appel à projets ASTRID Intelligence Artificielle 2021
L’Agence nationale de la recherche lance en partenariat avec l’Agence de l’innovation de défense (AID), l’appel à projets ASTRID Intelligence artificielle. Ce programme est financé totalement par l’AID et est hébergé à l’ANR qui assure sa mise en œuvre. L’ensemble des documents (dépôt des propositions de projet) devra être déposé sur le site internet de l’ANR impérativement avant la clôture de l’appel à projets : LE 27/07/2021 A 13H00 (HEURE DE PARIS) Le programme ASTRID Intelligence artificielle cherche à identifier les ruptures potentielles liées à la fois aux domaines de la défense, de la recherche civile et de l’industrie dans le domaine des technologies quantiques. Les projets dont la durée sera comprise entre 18 et 36 mois menés dans ce programme s’inscrivent dans un cadrage général de l’action de l’AID et de la DGA destiné à anticiper et à maîtriser l’évolution des technologies nécessaires et utilisables dans les futurs systèmes de défense et de sécurité. Ils peuvent également relever d’une « recherche fondamentale » ou « d’une recherche industrielle ». Le présent appel thématique sur l'intelligence artificielle est dédié aux recherches à caractère dual à bas niveau de maturité technologique. Les projets s’inscrivent dans l’un des trois axes détaillés dans le texte de l’appel à projets : Méthodes génériques pour l’intelligence artificielle de Défense Les traitements de données massives issues de capteurs hétérogènes Traitement automatique du langage naturel
18 juin 2021

L’Agence de l’innovation de défense sera présente au salon Viva Technology 2021 du 16 au 19 juin
L’Agence de l’innovation défense participera à la 5e édition du salon Vivatech, le rendez-vous mondial annuel consacré à l’innovation technologique et aux start-up.
10 juin 2021

La démarche d’innovation participative au sein du ministère des Armées
L’innovation participative vise à encourager, soutenir et valoriser l’innovation provenant du personnel du ministère des Armées ou de la Gendarmerie nationale, en leur permettant de bénéficier de l’ensemble des mécanismes de soutien à l’innovation de Défense. C’est le rôle qui incombe à la cellule Innovation Participative de l’Agence de l’innovation de défense (AID) héritière de la Mission pour le développement de l’innovation participative (MIP) créée en 1988 par l’amiral Le Pichon. Confrontés aux problématiques opérationnelles du quotidien, les personnels du ministère des Armées et de la Gendarmerie nationale ont souvent des solutions pertinentes pour améliorer une situation ou permettre un apport opérationnel immédiat. L’innovation participative s’inscrit ainsi dans une logique d’incitation à la prise d’initiative et offre un soutien technique, financier, juridique et administratif à tout porteur d’innovation interne. Elle répond aussi à la nécessité de promouvoir l’innovation à hauteur d’homme telle qu’elle est connue auprès des femmes et des hommes du ministère des Armées, de valoriser leur implication et leur technicité et de permettre une généralisation de leur innovation. De nombreuses innovations utilisées aujourd’hui par les armées ont pour origine des idées de femmes et d’hommes de terrain. Efficaces, pragmatiques et parfois peu couteuses, elles contribuent à sauver des vies humaines, à accroître la capacité opérationnelle des forces, à faciliter et sécuriser l’environnement de travail, à réaliser des économies en termes de coût, d’effectifs, de temps, d’énergie et bien plus encore. Dans la majorité des cas, un projet d’innovation participative (PIP) aboutit à la réalisation d’un prototype ou d’un démonstrateur. Si un PIP est jugé à fort potentiel, il peut bénéficier du transfert immédiat vers l’Innovation Défense lab pour y être accéléré : accompagnement du projet par les chefs de projets du lab, prise en compte de la contractualisation (dont le passage à l’échelle) par l’Agence. En 2020, ce ne sont pas moins de 88 projets qui ont été instruits pour obtenir 38 financements. Pour en savoir plus sur le fonctionnement de la Cellule Innovation Participative.
19 mai 2021

L’innovation participative à l’honneur le mercredi 19 mai
Dans le cadre du Prix de l’Audace, décerné par la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque et organisé par l’Agence de l’innovation de défense (AID), plus d’une trentaine d’innovateurs issus des trois armées, de l’Etat-major des armées, de la Direction générale de l’armement et de la Gendarmerie Nationale, présenteront leur projet d’innovation le mercredi 19 mai prochain. Les innovateurs du ministère des Armées et de la Gendarmerie nationale, nominés dans le cadre du Prix de l’Audace, présenteront leur projet d’innovation qu’ils ont imaginé et réalisé au service des forces et des organismes de la défense, via la démarche d’innovation participative. Les projets seront exposés autour des thématiques suivantes : la protection, l’entraînement, la simulation, l’engagement et enfin les systèmes d’information. L’innovation participative au sein du ministère des Armées L’innovation participative vise à encourager, soutenir et valoriser l’innovation provenant des personnels du ministère des Armées ou de la Gendarmerie nationale, en leur permettant de bénéficier de l’ensemble des mécanismes de soutien à l’innovation de défense.
17 mai 2021

Une nouvelle technologie prometteuse de réparation des peintures aéronautiques
Le projet SYSCO, SYstème de peinture Sec collé sur Substrat métallique ou Composite, répond au besoin de disposer d’une solution de réparation rapide des peintures des matériels militaires par le développement du CorsoPatch AIrcraft. Ce projet, qui s’est déroulé d’octobre 2016 à janvier 2021, est porté par la société française Corso Magenta, en partenariat avec le centre d’expertise et d’essais DGA Techniques aéronautiques et soutenu par l’Agence de l’innovation de défense. Sysco : répondre à la nécessité de disposer d’une technique de réparation rapide et efficace. Les processus de maintenance et de réparation des peintures peuvent prendre entre 4 et 10 heures, ce qui réduit d’autant la disponibilité opérationnelle des aéronefs. La réalisation de peinture nécessite en outre des cabines de peinture et des protections adaptées, qui ne permettent pas la multiplicité des actions effectuées sur l’aéronef, par exemple l’entretien mécanique en parallèle de la réparation de peinture. Il était donc pertinent de trouver une solution simplifiant et accélérant de la maintenance des peintures d’un aéronef tout en permettant la réalisation d’autres opérations de réparation en même temps. Les recherches et travaux menés au cours du projet SYSCO ont permis le développement d’un patch sec de réparation de peinture aéronautique qui répond aux objectifs définis ci-dessus. Celui-ci répond aux exigences de durabilité chimique, mécanique et climatique très sévères : corrosion, immersions fluides*, expositions aux UV, cycles thermiques.
12 mai 2021
Le projet DISCRELEC pour réduire la signature électrique des bâtiments de surface
La signature électrique sous-marine constitue une indiscrétion majeure au vu des mines navales modernes. Le projet de technologies de défense DISCRELEC a pour but de développer des systèmes innovants permettant de réduire la signature électrique sous-marine des navires. Soutenu par l’Agence de l’innovation de défense, l’unité de management Opérations d’armement navales de la Direction générale de l’armement (DGA) et conduit par DGA Techniques navales, le projet DISCRELEC est porté par Naval Group et le CNRS.
06 mai 2021

DENOTER : textile de décontamination chimique et biologique sur tout type de surfaces
Le projet d’innovation DENOTER vise le développement d’un textile de décontamination immédiate ou d’urgence polyvalent contre les agents chimiques et biologiques NRBC*. Soutenu par l’Agence de l’innovation de défense et mené par deux équipes académiques lyonnaises, LAGEPP et LEM ainsi que la PME Ouvry, la solution technologique devra être efficace sur tout type de surfaces. DENOTER a permis de développer un textile de décontamination sèche, actif sur les toxiques chimiques et biologiques. Celui-ci permet l’élimination rapide et totale des toxiques par absorption, grâce à l’incorporation de nanoparticules d’oxyde métallique. L’ergonomie du dispositif final permet une utilisation intuitive, sécurisante, sans engendrer de risques secondaires en termes de toxicité pour l’individu ou l’environnement. L’oxyde de magnésium, efficace pour une décontamination sèche Des recherches sur la dégradation des simulants des toxiques chimiques et biologiques ont été réalisées en milieu liquide. La vitesse de dégradation des toxiques a été quantifiée et les paramètres déterminés, ce qui a permis le recensement d’un grand nombre d’oxydes métalliques et la sélection de l’oxyde de magnésium. En effet, ce dernier permet une dégradation totale du POX (paraoxon), composé simulant de toxique de guerre en milieu liquide, en moins d’une heure et la dégradation des toxiques biologiques (bactéries et spores). Un protocole d’étude par contact direct des toxiques, plus proche des conditions réelles d’emploi, a permis de compléter les résultats pour conclure à son efficacité en voie sèche. Sélection du textile de surface Le développement du dispositif a nécessité la sélection d’un textile de surface, un gant ou une lingette, possédant des propriétés d’absorption optimales. Des protocoles d’essuyage sur des surfaces modèles ont été développés, afin de sélectionner un textile de surface adapté. Le procédé de fabrication a été optimisé en découplant chaque étape, la formulation des poudres, l’intégration dans le textile et l’assemblage des différentes couches : un matériau textile absorbant en surface et un second matériau textile « réservoir » à l’intérieur contenant la poudre d’oxydes métalliques pour la dégradation des toxiques absorbés.
29 avril 2021
