Actualités AID
Création d’un pôle d’innovation « équipements terrestres et aéroterrestres » en Ile-de-France
L’armée de Terre crée, sur le plateau de Satory, en partenariat avec l’Agence de l’innovation de défense, un pôle d’innovation dans le domaine des équipements terrestres et aéroterrestres. Il s’appuiera essentiellement sur l’industrie implantée en Ile-de-France, via le GICAT*, tout en déployant une stratégie de partenariats ciblés auprès d’acteurs régionaux (Conseil régional d’Ile-de-France, Université Paris Saclay, Institut Polytechnique de Paris). *GICAT : Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres.
25 mars 2021

CACyRA : Un logiciel pour l’automatisation des analyses de risques cyber
La Cybersécurité est devenue un enjeu majeur stratégique des secteurs publics et privés, civils et militaires. Par la multiplication des échanges, des interconnexions et des projets collaboratifs, les systèmes d’information (SI) sont en perpétuelle évolution et de plus en plus exposés à des vulnérabilités de toute nature. Dans ce contexte, l’objectif du projet CACyRA « Continuous Adaptive Cyber Risk Assessment » est de construire une cartographie des cyber-risques, de façon automatique et en mode agile, de tout type de système d’information. Accompagné par l’Agence de l’innovation de défense, le projet est porté par EGERIE, société française spécialisée dans la gestion des risques cyber, et par le centre d’expertise et d’essais DGA Maîtrise de l’information.
25 mars 2021

La Cyber défense factory : réunir civils et militaires pour développer des projets de cyber défense innovants
Lancée en octobre 2019, la « Cyber défense factory » vise à favoriser l’innovation en offrant un hébergement, l’accès à des données d’intérêt cyber et la capacité à développer et tester les solutions avec des experts et des opérationnels du ministère des Armées. Elle joue le rôle de « couveuse d’entreprise » pour de jeunes start-up prometteuses. Ce lieu expérimental et unique en France est situé à Rennes. Il est supervisé par le commandement de la cyberdéfense (le COMCYBER) en synergie avec le centre d’expertise et d’essais DGA Maîtrise de l’information et l’Agence de l’innovation de défense.
24 mars 2021

Lancement de l'appel public à la concurrence pour la constitution de la Red Team
L'Agence de l'innovation de défense (AID) lance un avis d'appel public à la concurrence pour la constitution de la Red Team. Cette Red Team a pour mission d'imaginer et créer des scénarios futuristes et disruptifs au profit de l'innovation de défense. Evoquée à l'été 2019 dans le Document d’orientation de l’innovation de défense (DOID), la Red Team sera composée, en particulier, de prospectivistes et d’auteurs de science-fiction pour « Imaginer au-delà ». Animée par un opérateur, elle sera placée sous l’égide de l’AID, l’état-major des armées (EMA), la Direction générale de l’armement (DGA) et la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS). Ses travaux classifiés de prospection auront pour objectif d’orienter les efforts d’innovation du ministère des Armées en imaginant des capacités militaires disruptives (aux plans opérationnel, technologique et organisationnel). La Red Team contribuera ainsi à répondre aux défis futurs à l’horizon 2030-2060. Les opérateurs économiques souhaitant candidater peuvent se rendre sur le lien suivant dès à présent : www.marches-publics.gouv.fr, mot clé : « Red Team ». Les auteur(e)s et scénaristes de science-fiction souhaitant se faire connaître pour faire partie de la Red Team peuvent adresser leurs CV et lettres de motivation jusqu’au 15 février 2020 à l’adresse : agence-innovation-defense.red-team.fct@intradef.gouv.fr
20 mars 2021

L'Agence recrute !
Responsable de domaine d'études Sciences et technologie - Pôle Stratégie et technologie de défense - Cellule Orientation et pilotage Manager d'innovation Intelligence artificielle pour les opérations d'armement - Pôle stratégie et technologie de défense - Cellule Orientation et pilotage Chef de département coopération internationale - Pôle Stratégie et technologie de défense - Cellule coopération internationale Responsable innovation participative - Pôle Innovation ouverte - Cellule Innovation participative Ingénieur de co-développement - Pôle innovation ouverte - Cellule innovation ouverte Découvreur d'innovation territoire international - Pôle innovation ouverte - Cellule innovation ouverte Gate-keeper Senior - Pôle innovation ouverte - Cellule Innovation défense Lab.
20 mars 2021

L'Agence de l'innovation de défense présente au salon du Bourget 2019
Le ministère des Armées participe à la 53e édition du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace (SIAE), du 17 au 23 juin 2019, au Bourget. Ce salon réunit tous les deux ans l’ensemble des acteurs de l’industrie mondiale autour des dernières innovations technologiques, principalement dans le domaine aérien et spatial. La participation du ministère des Armées au salon du Bourget s’inscrit dans une démarche de soutien à l’industrie aéronautique civile et militaire dans le développement des futurs systèmes. Montrer aux professionnels et au grand public son savoir-faire en matière de construction des systèmes aéronautiques militaires de demain, tel est l’objectif de sa présence. Cela se traduit par une signature unique : « Innover pour vaincre par les airs », dans la construction de l’outil de puissance d’aujourd’hui et de demain. Dans ce cadre, l’Agence de l’innovation de défense (AID), partenaire des Armées au quotidien et accélératrice de l’innovation, soutient cinq projets présentés au Bourget, sur le plot innovation du stand du Ministère des Armées. Développés dans le cadre des travaux du MMT (Man Machine Teaming) : - Hyperscan, qui a pour ambition de développer des technologies de monitoring de deux opérateurs pour évaluer leur niveau de coopération. C’est un projet pluridisciplinaire au carrefour des neurosciences, de l’intelligence artificielle et des facteurs humains. L’enjeu est de pouvoir utiliser ces mesures pour optimiser l’interaction entre ces opérateurs et leurs systèmes de contrôle, mais aussi de développer des cockpits intelligents et adaptatifs. - ASPIC (Assistant Proactif pour une prise de décision Contextualisée), qui vise à mettre en place un assistant personnalisé aux spécificités de chaque équipage, fondé sur une solution d’intelligence artificielle. Lancée fin 2018, l’application du projet est réalisée sur un simulateur virtuel de RAFALE. Soutenu par un dispositif RAPID (régime d’appui à l’innovation dual) : - Le treuil d'hélicoptère ALPHA est en rupture technologique par rapport aux systèmes existants (architecture modulaire, câble textile plutôt qu’en acier, système sécurisé de limitation de charge, système de levage optimisé thermiquement …). Soutenu par la cellule innovation participative : - CORVUS : drone apportant une capacité ISR adaptée aux contraintes d’un groupe action des forces spéciales (amélioration du soutien opérationnel, allègement de l’empreinte logistique). Enfin, le challenge IA/Spatial, organisé entre janvier/mars 2019 et coordonné par l’école polytechnique, ayant pour thème l’Intelligence Artificielle et l’Espace, sera représenté les 17 et 18 juin. Dans le cadre de ce challenge, des voies radicalement différentes ont été explorées par les étudiants (par exemple : suivi de la pollution atmosphérique ou exploitation des réseaux sociaux).
20 mars 2021

Un respirateur artificiel retenu dans le cadre de l'appel à projets de lutte contre le Covid-19
Le projet MakAir – un respirateur artificiel simplifié – porté par l’Université de Nantes, le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes et le collectif Makers For Life figurait parmi plus de 2 550 propositions à l’appel à projets de solutions innovantes, lancé par le ministère des Armées le 19 mars 2020, pour lutter contre la pandémie du COVID-19. Ce projet disposera d’un financement de l’AID d’un montant de 426 000 euros. Cette contribution couvre la production de prototypes, la conduite d’essais cliniques et la documentation nécessaire à l’obtention d’un agrément par l’Autorité nationale de sécurité du médicament (ANSM).
13 mars 2021

Amossys et Sesame IT, deux sociétés lauréates du challenge cyberdéfense " Deceptive Security "
Le centre d’analyse et de lutte informatique défensive (CALID) rattaché au commandement de la cyberdéfense (COMCYBER) souhaite disposer de moyens toujours plus efficaces de sécurité informatique, notamment par leurrage (deceptive security). Soutenant ce besoin, le COMCYBER et la Direction générale de l’armement, maîtrise de l’information (DGA/MI) se sont tournés vers l’Innovation Défense Lab de l’Agence de l’innovation de défense (AID) pour organiser un challenge d’exploration du marché français sur ce thème. Le challenge proposait, à toutes les entreprises françaises candidates, de démontrer leur savoir-faire dans la réalisation d’un « honeypot » : un « pot de miel » est un piège qui prend la forme, pour les hackers, d’une « machine » du ministère des Armées. Le challenge, organisé en partenariat avec les pôles de compétitivité CAP DIGITAL et SYSTEMATIC, a permis aux 2 meilleurs candidats de recevoir un cofinancement pour la réalisation d’un démonstrateur. AMOSSYS, société de conseil et d'expertise en Sécurité des Technologies de l'Information, et SESAME IT, éditeur de solutions de sécurité pour les réseaux d'entreprise ont alors travaillé avec les équipes du ministère des Armées de juillet 2019 à janvier 2020. Au terme de la délibération du jury, le démonstrateur réalisé par la société AMOSSYS, BEEZH PLATFORM, a été déclaré lauréat du challenge, et le démonstrateur LOKI développé par SESAME IT a obtenu le second prix. BEEZH PLATFORM de la société AMOSSYS Piéger un cyberattaquant pour observer et comprendre son mode opératoire : c’est sur ce principe que repose BEEZH Platform. Cette plateforme est ainsi capable de reconstituer de manière très réaliste un système d’information, laissant penser à l'attaquant qu’il a réussi à pénétrer le réseau informatique ciblé. Sa particularité ? Les nombreuses possibilités de personnalisation et sa capacité à générer en permanence de l’activité utilisateur pour produire un système crédible et cohérent. Cette innovation facilite le recueil et la production de renseignements sur la menace, en particulier sur le mode opératoire des groupes d’attaquants. Les cyberattaques, constituant aujourd’hui un risque majeur pour tous les systèmes d’information du ministère des Armées, imposent de renforcer sans cesse les capacités de détection, de compréhension et de caractérisation de ces attaques.
13 mars 2021

Virtual Game : Logiciel de War Game pour les « Global Games » stratégiques
Deux fois par an, le Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO) organise des ateliers de réflexion stratégique auxquels participent le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, différents pôles de l’Etat-major des armées et parfois des organisations civiles internationales. Centrés sur une région d’intérêt pour la France, ces ateliers prennent la forme de War Games, des jeux de stratégie simulant des situations de conflit, pendant lesquels un spécialiste de chaque organisation/Etat de la région joue le rôle de cet acteur. Jusqu’à présent effectués sur un plateau de jeux physique à l’aide de pions, le CPCO et l’Innovation Défense Lab ont travaillé sur une version numérique de ces ateliers stratégiques, appelée Virtual Game. La société française Diginext, éditrice de produits logiciels et de services associés, a développé une version simplifiée de sa plateforme CRIMSON, dédiée à la planification et à la conduite des opérations. Celle-ci avait pour objectif de permettre une meilleure interactivité entre les joueurs et d’offrir davantage de possibilités de jeux tout en restant très simple d’utilisation. La solution développée a été utilisée par les armées lors des derniers Global Games stratégiques, qui se sont tenus en juin 2020, sous le haut patronage du Chef d’état-major des armées, responsable des opérations militaires. L’intérêt d’un basculement vers le numérique s’est révélé particulièrement utile dans le contexte de crise sanitaire COVID-19 puisque l’assemblée a dû se répartir dans plusieurs salles pour respecter les mesures de distanciation.
13 mars 2021

GREAT : développer une technologie de nitrure de gallium (GaN), enjeu stratégique pour la défense
Le 7 septembre 2020, l’Agence de l’innovation de défense et le CNRS signaient un nouvel accord général de coopération, venant formaliser une relation bien établie entre les deux institutions en matière de recherche scientifique d’intérêt pour la Défense. Le projet de recherche structurant GREAT (hiGh fREquency GAn elecTronics) proposé par le CNRS, constitue le premier accord d’application de ce partenariat. Il vise à accélérer le développement des prochaines générations de la filière française de nitrure de gallium (GaN) pour des applications défense mais aussi spatiales. Il capitalisera sur les résultats préliminaires du projet « HUGE », labellisé par le réseau national de laboratoires d’excellence (LabEx) « GaNeXT ». Il bénéficiera d’un investissement de 1 587 000 euros de la part du ministère des Armées. Le projet GREAT a pour objectif d’accompagner le développement d’une technologie GaN européenne robuste pour l’amplification de puissance jusqu’en bande W (94 GHz) et l’optimisation de la filière européenne de composants de prochaine génération, contribuant ainsi à l’autonomie stratégique du continent. Le nitrure de gallium : un enjeu stratégique pour la Défense. Le nitrure de gallium (GaN)1 est un matériau particulièrement adapté à la fabrication de circuits intégrés hautes performances fonctionnant jusqu’à 100 GHz pour des applications en télécommunications, spatiales ou militaires. Ces composants permettent notamment d’améliorer le niveau de puissance, le rendement et donc la compacité des systèmes radars, d’antennes actives ou des systèmes de guerre électronique. Associé à un substrat carbure de silicium (SiC) à haute conductivité thermique, il apporte aux applications de puissance des avantages considérables : une tenue en tension de 5 à 10 fois supérieure aux semi-conducteurs traditionnels et une meilleure dissipation thermique. Ce semi-conducteur permet de réaliser des composants qui allient tension de claquage2, mobilité électronique et courant élevés.
04 mars 2021
