Actualités AID
La démarche d’innovation participative au sein du ministère des Armées
L’innovation participative vise à encourager, soutenir et valoriser l’innovation provenant du personnel du ministère des Armées ou de la Gendarmerie nationale, en leur permettant de bénéficier de l’ensemble des mécanismes de soutien à l’innovation de Défense. C’est le rôle qui incombe à la cellule Innovation Participative de l’Agence de l’innovation de défense (AID) héritière de la Mission pour le développement de l’innovation participative (MIP) créée en 1988 par l’amiral Le Pichon. Confrontés aux problématiques opérationnelles du quotidien, les personnels du ministère des Armées et de la Gendarmerie nationale ont souvent des solutions pertinentes pour améliorer une situation ou permettre un apport opérationnel immédiat. L’innovation participative s’inscrit ainsi dans une logique d’incitation à la prise d’initiative et offre un soutien technique, financier, juridique et administratif à tout porteur d’innovation interne. Elle répond aussi à la nécessité de promouvoir l’innovation à hauteur d’homme telle qu’elle est connue auprès des femmes et des hommes du ministère des Armées, de valoriser leur implication et leur technicité et de permettre une généralisation de leur innovation. De nombreuses innovations utilisées aujourd’hui par les armées ont pour origine des idées de femmes et d’hommes de terrain. Efficaces, pragmatiques et parfois peu couteuses, elles contribuent à sauver des vies humaines, à accroître la capacité opérationnelle des forces, à faciliter et sécuriser l’environnement de travail, à réaliser des économies en termes de coût, d’effectifs, de temps, d’énergie et bien plus encore. Dans la majorité des cas, un projet d’innovation participative (PIP) aboutit à la réalisation d’un prototype ou d’un démonstrateur. Si un PIP est jugé à fort potentiel, il peut bénéficier du transfert immédiat vers l’Innovation Défense lab pour y être accéléré : accompagnement du projet par les chefs de projets du lab, prise en compte de la contractualisation (dont le passage à l’échelle) par l’Agence. En 2020, ce ne sont pas moins de 88 projets qui ont été instruits pour obtenir 38 financements. Pour en savoir plus sur le fonctionnement de la Cellule Innovation Participative.
19 mai 2021

L’innovation participative à l’honneur le mercredi 19 mai
Dans le cadre du Prix de l’Audace, décerné par la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque et organisé par l’Agence de l’innovation de défense (AID), plus d’une trentaine d’innovateurs issus des trois armées, de l’Etat-major des armées, de la Direction générale de l’armement et de la Gendarmerie Nationale, présenteront leur projet d’innovation le mercredi 19 mai prochain. Les innovateurs du ministère des Armées et de la Gendarmerie nationale, nominés dans le cadre du Prix de l’Audace, présenteront leur projet d’innovation qu’ils ont imaginé et réalisé au service des forces et des organismes de la défense, via la démarche d’innovation participative. Les projets seront exposés autour des thématiques suivantes : la protection, l’entraînement, la simulation, l’engagement et enfin les systèmes d’information. L’innovation participative au sein du ministère des Armées L’innovation participative vise à encourager, soutenir et valoriser l’innovation provenant des personnels du ministère des Armées ou de la Gendarmerie nationale, en leur permettant de bénéficier de l’ensemble des mécanismes de soutien à l’innovation de défense.
17 mai 2021

Une nouvelle technologie prometteuse de réparation des peintures aéronautiques
Le projet SYSCO, SYstème de peinture Sec collé sur Substrat métallique ou Composite, répond au besoin de disposer d’une solution de réparation rapide des peintures des matériels militaires par le développement du CorsoPatch AIrcraft. Ce projet, qui s’est déroulé d’octobre 2016 à janvier 2021, est porté par la société française Corso Magenta, en partenariat avec le centre d’expertise et d’essais DGA Techniques aéronautiques et soutenu par l’Agence de l’innovation de défense. Sysco : répondre à la nécessité de disposer d’une technique de réparation rapide et efficace. Les processus de maintenance et de réparation des peintures peuvent prendre entre 4 et 10 heures, ce qui réduit d’autant la disponibilité opérationnelle des aéronefs. La réalisation de peinture nécessite en outre des cabines de peinture et des protections adaptées, qui ne permettent pas la multiplicité des actions effectuées sur l’aéronef, par exemple l’entretien mécanique en parallèle de la réparation de peinture. Il était donc pertinent de trouver une solution simplifiant et accélérant de la maintenance des peintures d’un aéronef tout en permettant la réalisation d’autres opérations de réparation en même temps. Les recherches et travaux menés au cours du projet SYSCO ont permis le développement d’un patch sec de réparation de peinture aéronautique qui répond aux objectifs définis ci-dessus. Celui-ci répond aux exigences de durabilité chimique, mécanique et climatique très sévères : corrosion, immersions fluides*, expositions aux UV, cycles thermiques.
12 mai 2021
Le projet DISCRELEC pour réduire la signature électrique des bâtiments de surface
La signature électrique sous-marine constitue une indiscrétion majeure au vu des mines navales modernes. Le projet de technologies de défense DISCRELEC a pour but de développer des systèmes innovants permettant de réduire la signature électrique sous-marine des navires. Soutenu par l’Agence de l’innovation de défense, l’unité de management Opérations d’armement navales de la Direction générale de l’armement (DGA) et conduit par DGA Techniques navales, le projet DISCRELEC est porté par Naval Group et le CNRS.
06 mai 2021

DENOTER : textile de décontamination chimique et biologique sur tout type de surfaces
Le projet d’innovation DENOTER vise le développement d’un textile de décontamination immédiate ou d’urgence polyvalent contre les agents chimiques et biologiques NRBC*. Soutenu par l’Agence de l’innovation de défense et mené par deux équipes académiques lyonnaises, LAGEPP et LEM ainsi que la PME Ouvry, la solution technologique devra être efficace sur tout type de surfaces. DENOTER a permis de développer un textile de décontamination sèche, actif sur les toxiques chimiques et biologiques. Celui-ci permet l’élimination rapide et totale des toxiques par absorption, grâce à l’incorporation de nanoparticules d’oxyde métallique. L’ergonomie du dispositif final permet une utilisation intuitive, sécurisante, sans engendrer de risques secondaires en termes de toxicité pour l’individu ou l’environnement. L’oxyde de magnésium, efficace pour une décontamination sèche Des recherches sur la dégradation des simulants des toxiques chimiques et biologiques ont été réalisées en milieu liquide. La vitesse de dégradation des toxiques a été quantifiée et les paramètres déterminés, ce qui a permis le recensement d’un grand nombre d’oxydes métalliques et la sélection de l’oxyde de magnésium. En effet, ce dernier permet une dégradation totale du POX (paraoxon), composé simulant de toxique de guerre en milieu liquide, en moins d’une heure et la dégradation des toxiques biologiques (bactéries et spores). Un protocole d’étude par contact direct des toxiques, plus proche des conditions réelles d’emploi, a permis de compléter les résultats pour conclure à son efficacité en voie sèche. Sélection du textile de surface Le développement du dispositif a nécessité la sélection d’un textile de surface, un gant ou une lingette, possédant des propriétés d’absorption optimales. Des protocoles d’essuyage sur des surfaces modèles ont été développés, afin de sélectionner un textile de surface adapté. Le procédé de fabrication a été optimisé en découplant chaque étape, la formulation des poudres, l’intégration dans le textile et l’assemblage des différentes couches : un matériau textile absorbant en surface et un second matériau textile « réservoir » à l’intérieur contenant la poudre d’oxydes métalliques pour la dégradation des toxiques absorbés.
29 avril 2021

AntBot : le biomimétisme au service de la navigation céleste
Le projet AntBot est un robot à 6 pattes capable de se déplacer sans avoir recours à un GPS tout en s’inspirant des fourmis du désert qui détectent le rayonnement solaire ultraviolet. Soutenu par l’Agence de l’innovation de défense, ce robot a été développé à l’Institut des Sciences du Mouvement – Etienne-Jules Marey (ISM UMR7287 : CNRS / Aix Marseille Université), dans le cadre des travaux de thèse de Julien Dupeyroux. Le projet a aussi bénéficié du soutien de l’Agence nationale de la recherche dans le cadre du projet Equipex/Robotex pour le financement de la plateforme technologique.
21 avril 2021

L’armée de Terre explore les possibilités de l’exosquelette
Le Battle Lab Terre a lancé le 22 mars une campagne exploratoire de mise en situation opérationnelle des exosquelettes passifs acquis par l’Agence de l'innovation de défense (AID), auprès de la société Mawashi.
16 avril 2021

NIGaMIL : l’Agence de l’innovation de défense s’allie avec UMS pour développer une filière européenne de Nitrure de Gallium
Les technologies à base de nitrure de gallium (GaN) ont fait ces dernières années l'objet d’études qui ont confirmé leur aptitude à apporter de véritables gains en puissance, compacité, efficacité, rendement et fiabilité jusqu'alors inaccessibles. L’objectif du projet de technologies de défense NIGAMIL « NItrure de Gallium pour applications MILlimétriques » est de développer la première technologie européenne à base de Nitrure de Gallium (GaN) sur substrat carbure de Silicium (SiC). Lancé par la Direction générale de l’armement (DGA) en 2015, ce projet a été confié à la société United Monolithic Semiconductors (UMS).
15 avril 2021

Projet CONFIRMA : un logiciel permettant de lutter contre la désinformation
Le projet CONFIRMA (Contre argumentation contre les fausses informations) a contribué à lutter contre la désinformation (la diffusion dans les médias d’informations volontairement fausses ou orientées) en s’attaquant à la fois à sa création, à sa diffusion et aux meilleures stratégies de riposte. Le porteur principal de ce projet était la société Storyzy, spécialisée dans la détection automatique de sources diffusant de la désinformation, en partenariat avec le laboratoire Inria Wimmics ainsi que l’institut Jean Nicod. CONFIRMA a approfondi, et complété les résultats du projet VerDi qui consistait à identifier de façon automatisée les fausses informations et les omissions sur Internet.
08 avril 2021

Développer la surveillance des zones maritimes avec le projet SimROS
Depuis la signature de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer conclue à Montego Bay le 10 décembre 1982, chaque pays côtier a le devoir de surveiller la zone de mer qui lui a été attribuée (dite Zone Économique Exclusive) et qui s’étend jusqu’à 200 miles marins1 des côtes. La France est le 2ème pays du monde possédant la plus grande superficie de zones côtières sous sa responsabilité. Le projet SimROS, Simulateur de Radar à Onde de Surface, a pour objectif de mettre au point un démonstrateur capable de détecter des navires en haute mer (vitesse radiale et distance). Soutenu par l’Agence de l’Innovation de Défense, SimROS réunit 5 partenaires : l’institut Xlim, le Laboratoire de Génie Electrique et Electronique de Paris (GeePs - Sorbonne Université), l’ONERA, le Centre d’Ingénierie des Systèmes en Télécommunications en ElectroMagnétisme et Electronique (CISTEME) et la société IEEA.
06 avril 2021
