Actualités AID
GREAT : développer une technologie de nitrure de gallium (GaN), enjeu stratégique pour la défense
Le 7 septembre 2020, l’Agence de l’innovation de défense et le CNRS signaient un nouvel accord général de coopération, venant formaliser une relation bien établie entre les deux institutions en matière de recherche scientifique d’intérêt pour la Défense. Le projet de recherche structurant GREAT (hiGh fREquency GAn elecTronics) proposé par le CNRS, constitue le premier accord d’application de ce partenariat. Il vise à accélérer le développement des prochaines générations de la filière française de nitrure de gallium (GaN) pour des applications défense mais aussi spatiales. Il capitalisera sur les résultats préliminaires du projet « HUGE », labellisé par le réseau national de laboratoires d’excellence (LabEx) « GaNeXT ». Il bénéficiera d’un investissement de 1 587 000 euros de la part du ministère des Armées. Le projet GREAT a pour objectif d’accompagner le développement d’une technologie GaN européenne robuste pour l’amplification de puissance jusqu’en bande W (94 GHz) et l’optimisation de la filière européenne de composants de prochaine génération, contribuant ainsi à l’autonomie stratégique du continent. Le nitrure de gallium : un enjeu stratégique pour la Défense. Le nitrure de gallium (GaN)1 est un matériau particulièrement adapté à la fabrication de circuits intégrés hautes performances fonctionnant jusqu’à 100 GHz pour des applications en télécommunications, spatiales ou militaires. Ces composants permettent notamment d’améliorer le niveau de puissance, le rendement et donc la compacité des systèmes radars, d’antennes actives ou des systèmes de guerre électronique. Associé à un substrat carbure de silicium (SiC) à haute conductivité thermique, il apporte aux applications de puissance des avantages considérables : une tenue en tension de 5 à 10 fois supérieure aux semi-conducteurs traditionnels et une meilleure dissipation thermique. Ce semi-conducteur permet de réaliser des composants qui allient tension de claquage2, mobilité électronique et courant élevés.
04 mars 2021

SAFASNAV, la furtivité à destination des navires militaires
SAFASNAV, Surfaces Auto complémentaires à Faible Signature pour applications NAVales, développé par Naval Group en partenariat avec l’ONERA, Télécom Paris et la PME SART, vise la réalisation et l’intégration de métasurfaces1 au sein de navires construits à base de matériaux composites2 afin de de réduire la réflectivité des ondes radar.
01 mars 2021

Restitutions des études de marché de l'innovation défense lab les 11 et 17 décembre
Les restitutions de trois études de marché de l'innovation défense lab auront lieu les 11 et 17 décembre prochains. Au menu : Géolocalisation, Bâtiments connectés, Monitoring neurophysiologique et Interface cerveau machine.
01 mars 2021

Matthieu GUEMANN, l’auteur d’une avancée scientifique à destination des patients amputés du membre supérieur
Après plusieurs années de pratique clinique en kinésithérapie, deux masters de recherche clinique en rééducation, en sciences cognitives et un diplôme universitaire de statistiques appliquées à la recherche, Mathieu Guemann décide en 2016, de démarrer une thèse de science. Celle-ci porte sur l’étude des modifications du contrôle sensorimoteur sur prothèse myoélectrique(1) du membre supérieur, d’un point de vue neurophysiologique(2). Une expérience scientifique soutenue par la Direction générale de l’armement (DGA), qui affiche des résultats remarquables. La perte d'autonomie engendrée par l'amputation du membre supérieur touche souvent, en France, une population jeune et active. Les répercussions sur le plan physique et psychologique en font une problématique à la fois clinique, technique et scientifique. La faible prévalence de l'amputation du membre supérieur fait qu'elle est considérée comme une pathologie orpheline. Malgré les progrès technologiques et les multiples fonctionnalités apportées par les prothèses de dernière génération, la commande de ces outils reste complexe. Elle demeure contre-intuitive et limitée car chaque fonctionnalité doit être activée de manière séquentielle (c’est à dire une par une). Un mouvement simple comme attraper un objet, doit être scindé en une multitude d’étapes et d’actions avec la prothèse. Cette lourdeur de process est un des facteurs qui engendre un taux d’abandon élevé et donc une diminution de la qualité de vie des personnes amputées.
01 mars 2021

BANG, les protections auditives intelligentes
BANG est un dispositif intra-auriculaire intelligent qui permet de contrôler le niveau de protection en fonction de l’environnement sonore et de continuer à communiquer en milieu bruyant.
01 mars 2021

Meilleurs voeux 2021 !
L'Agence de l'innovation de défense vous adresse à tous ses meilleurs vœux 2021. Ensemble, personnels civils et militaires du ministère des Armées, continuons à innover ensemble au profit de nos forces armées et pour le succès des armes de la France.
01 mars 2021

PNEUMOPHAGE : combattre les infections pulmonaires par des virus tueurs de bactéries
La phagothérapie est une approche thérapeutique qui consiste à utiliser des bactériophages (des virus prédateurs de bactéries) pour lutter contre certaines maladies infectieuses d’origine bactérienne. Le projet PNEUMOPHAGE a pour objectif de développer un traitement des infections pulmonaires en utilisant des phages administrés par aérosol afin d’offrir des options thérapeutiques lorsque les bactéries sont résistantes aux antibiotiques. Le projet PNEUMOPHAGE, d’intérêt dual, est porté par deux PME, Pherecydes Pharma, et DTF médical, ainsi que par le Centre d’Etudes des Pathologies Respiratoires (CEPR) de l’Inserm (U1100) et de l’Université de Tours. Un regain d’intérêt pour la phagothérapie Les bactériophages ont été découverts par Félix d’Hérelle de l’Institut Pasteur au début du XX° siècle et ont été utilisés dès lors comme médicaments. La découverte des antibiotiques dans les années 1940/50 a entraîné une très forte baisse de leur utilisation dans les pays développés occidentaux. Néanmoins, la phagothérapie traditionnelle ne s’est jamais arrêtée dans les pays d’Europe de l’Est. Cette longue pratique leur a permis d’acquérir des connaissances empiriques sur l’efficacité et la sureté de la phagothérapie. Dans les pays occidentaux, la phagothérapie connait un regain d’intérêt depuis quelques années, face au double constat de l’augmentation d’infections bactériennes multi résistantes aux antibiotiques à l’échelle mondiale et à la raréfaction de nouveaux antibiotiques efficaces. La phagothérapie pourrait constituer un complément voire une alternative en cas d’échec thérapeutique avec les traitements antibiotiques dans le cadre d’une médecine de précision et pour des traitements « sur mesure » adaptés à chaque patient.
01 mars 2021

Nouvelle coopération franco-singapourienne en matière d'innovation ouverte
Échanges des meilleures pratiques en matière d’innovation ouverte, échanges d’informations, identification et proposition d’activités conjointes potentielles dans le domaine (appel à idées, hackathon, expérimentation), tels sont les objectifs de la nouvelle coopération franco-singapourienne en matière d’innovation ouverte. Le mandat du comité directeur dédié a été signé mardi 30 juillet à Singapour par le Délégué général pour l’armement Joël Barre et le Permanent Secretary (Defence Development) Joseph Leong. Le comité directeur sera co-présidé par Emmanuel Chiva, directeur de l’Agence de l'innovation de défense et TAN Peng Yam, directeur du Defence Science and Technology Agency (DSTA). Cette coopération s’inscrit dans la coopération en matière de technologies de défense signée le 26 avril 2016 par les deux parties.
01 mars 2021

Trois scientifiques de l'ONERA récompensés par l'Académie des Sciences
Deux prix ont été décernés, le 15 octobre dernier, à trois chercheurs de l’ONERA* par l’Académie des Sciences. Une reconnaissance de l’excellence scientifique et de la haute qualité des ingénieurs de cet organisme, sous tutelle du ministère des Armées et piloté par la DGA via l’Agence de l’innovation de défense (AID). Le prix Servant : « la théorie de la relativité d’Einstein à l’épreuve » Décerné tous les deux ans, ce prix récompense cette année les scientifiques Pierre Touboul et Manuel Rodrigues pour leur contribution majeure à la Mission spatiale Microscope, premier micro-satellite du CNES dédié à la physique fondamentale, en développant l’instrument T-SAGE. Les premiers résultats ont permis d’éprouver la théorie de la relativité générale dans l’espace. Le prix Lazare Carnot : « repousser les frontières de la connaissance en optique » Dans le cadre de ses travaux de recherche fondamentale ayant des applications à la fois civiles et militaires, le maître de recherche Laurent Mugnier, du département d’Optique et techniques associées à l’ONERA, s’est vu remettre le prix Lazare Carnot, également décerné tous les 2 ans. Il a développé des outils mathématiques et algorithmiques fondés sur une analyse physique et remarquablement performants pour l’analyse et le traitement des données, qu’il s’agisse d’images de satellites artificiels terrestres ou de mesures interférométriques d’objets astronomiques, ou de l’observation de la Terre depuis l’espace. *l’Office national d’études et de recherches aérospatiales. Placé sous tutelle du ministère des Armées, l’ONERA, reconnu à l’international, prépare la défense de demain, répond aux enjeux aéronautiques et spatiaux du futur, et contribue à la compétitivité de l’industrie aérospatiale. Pour plus d'informations sur ce sujet, consultez le site de l'ONERA : www.onera.fr
01 mars 2021

Un ancien doctorant de la DGA récompensé au concours national d'innovation i-PhD
François-Xavier Meunier est l’un des 29 lauréats de la première édition du concours national d’innovation i-PhD lancé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation , le Secrétariat d’état au Numérique et le Bpifrance. Ce concours, lancé en juillet 2019, vise à attirer les doctorants et les jeunes docteurs vers la création de start-up et à soutenir les meilleurs travaux de recherche français. Il marque la volonté publique de valoriser les démarches entrepreneuriales des jeunes chercheurs.
01 mars 2021
