Le caporal-chef (CCH) Quentin est vaguemestre sur la base aérienne projetée au Levant (BAP H5).

Son rôle ? Gérer le flux postal, à l’exportation et à l’importation, en provenance ou à destination des unités déployées sur l’opération CHAMMAL. « Je suis en charge de la réception des colis à destination des unités déployées sur la BAP H5, et de l’expédition des colis à destination de leur unité d’appartenance en France ». Pour accomplir sa mission, le CCH Quentin se rend régulièrement à l’aéroport, à raison d’une fois par semaine. « Les semaines sont rythmées par le jour de perception des colis à l’aéroport. Une fois les colis réceptionnés, se déroule alors la phase de traitement au bureau sur la BAP, qui est plus ou moins importante et dense en fonction du flux de colis. Lorsque les colis sont traités, je les fais percevoir nominativement ». S’il ne compte pas le nombre de colis, le CCH Quentin affirme que plus de 200kg de colis sont perçus et envoyés chaque semaine. Un chiffre qui avoisine les 800kg en période de fête ! Si la fonction de vaguemestre s’opère dans l’ombre, elle est néanmoins très appréciée par le personnel et indispensable au moral des unités déployées. « Nous sommes l’annonciateur de bonnes nouvelles » confie le CCH Quentin. « C’est une mission très satisfaisante, les réactions du personnel recevant son colis sont très agréables. Occuper la fonction de vaguemestre permet de tisser des liens avec les unités déployées sur la BAP ; c’est très appréciable de pouvoir découvrir et échanger avec des personnes d’univers différents, que l’on ne côtoie pas habituellement ».

En opération, le vaguemestre n’est pas le seul à contribuer au moral des unités. Le gérant foyer occupe une place centrale dans le soutien aux unités sur les théâtres d’opération. « Ma mission au quotidien est d’améliorer la condition psychologique des militaires projetés sur le théâtre », témoigne l’adjudant-chef Mickaël, gérant foyer sur la BAP H5, « je fais en sorte que les unités puissent se divertir et relâcher la pression ». Livres, billard, instruments de musique, magasin, popote, prestations particulières, souvenirs, cadeaux de fin de mandat... « nous mettons à disposition des unités tout ce qui est nécessaire pour améliorer leur moral et leur condition psychologique. C’est essentiel pour leur maintien en condition opérationnelle. Ils ne doivent manquer de rien ». Pour ce faire, l’ADC Mickaël fait appel aux entreprises locales : « Pour la fourniture de produits de première nécessité et les souvenirs, nous passons principalement par les fournisseurs locaux référencés. S’il s’agit d’effets militaires, nous passons des commandes via les entreprises françaises. Notre but est de répondre aux besoins des unités et de leur proposer des produits au meilleur prix ».