#ORION23 : soutenir les forces en attente d'acheminement
Les zones de regroupement (ZR) ont été activées afin de rassembler sur un même lieu le matériel et le personnel déployé, que ce soit au départ ou au retour de l'exercice, et de réaliser l'intégration de l'ensemble des soutiens. UN défi qu'a eu à relever le service du commissariat des armées (SCA).
Plusieurs centaines de véhicules et de personnels ont été regroupés sur les ZR de Miramas et de Nîmes entre le 26 février et le 03 mars avant leur départ pour Toulon et Sète. Des regroupements qui ont nécessité des moyens importants pour assurer le soutien des centaines d’unités présentes, en attente d’acheminement. « Notre mission est de soutenir la projection des troupes dans le cadre de l’exercice ORION. Cela signifie les alimenter, les héberger, les ravitailler en carburant et organiser l’arrivée de l’ensemble des unités qui vont constituer la deuxième phase d’engagement vers les sites de Toulon et de Sète » témoigne le commissaire de première classe Jules, officier de liaison SCA sur la ZR de Miramas et chef du pôle Istres-Miramas du GSBdD Istres-Orange-Salon de Provence (ISP).
Premier périmètre concerné : la restauration. Pour assurer ce soutien aux unités joueuses en transit sur les zones, les GSBdD ont déployé des matériels de vie en campagne et armé des salles de restauration afin d’être en mesure de préparer quotidiennement plusieurs centaines de repas. Pour ce faire, du personnel des différents organismes de soutien a été appelé en renfort, comme le caporal-chef (CCH) Maxime, en provenance du GSBdD de Tours. « Nous sommes entre 2 et 3 cuisiniers à travailler sur l’élément lourd de cuisson (ELC 500) installé sur la ZR de Miramas, et il y a deux personnes en salle pour la distribution ». Si préparer plusieurs centaines de repas sur du matériel de campagne amène bon nombre de contraintes et requiert souplesse et adaptation, cela n’en reste pas moins une expérience inédite pour le personnel déployé : « L’exercice ORION me permet de travailler pour la première fois de ma carrière sur un ELC 500 et ainsi me familiariser avec ce type de matériel » témoigne le CCH Maxime.
cuisiniers
Ressenti similaire pour le personnel déployé sur la ZR du camp des Garrigues de Nîmes, à l’image de la seconde-maître Claire, qui vit sa première expérience interarmées grâce à l’exercice ORION :
seconde-maître Claire
Second périmètre du soutien de l’Homme mobilisé : l’hébergement. Si les capacités d’hébergement étaient suffisantes sur la ZR de Miramas, ne nécessitant pas le montage d’un camp, ce ne fut pas le cas sur les ZR de Nîmes. Des dizaines de matériels de vie en campagne ont été acheminés et deux camps ont été installés par les équipes du GSBdD de Nîmes-Laudun-Larzac (NLL) afin d’accueillir les centaines d’unités joueuses en transit sur la zone avant leur départ pour Sète. « Le quartier El Parras du 503e Régiment du Train (503e RT) de Nîmes-Garons a été identifié comme zone de regroupement pour les unités avant leur départ pour Sète. Soutenir une zone de regroupement est un défi. Cela nécessite personnels et matériels et requiert une organisation bien rodée » témoigne le commissaire de deuxième classe Vincent, chef du pôle Garons du GSBdD NLL. Lits picots, tentes, remorques-douches, lavabos de campagne, citernes, générateurs air-chaud…autant de matériels de vie en campagne déployés par l’équipe « Major de camp » armée par le SCA et les renforts du 503e RT et du 2e Régiment étranger d’infanterie (2e REI) pour assurer le confort des unités regroupées sur le camp.
Autres fonctions du soutien assurées sur les trois zones de regroupement : le transport et le soutien pétrolier. Sur la ZRP de Miramas, le GSBdD ISP à assurer le transport des unités joueuses non-véhiculées vers la base navale de Toulon tandis que le GSBdD NLL a assuré un soutien pétrolier aux nombreux véhicules en transit sur la ZR du camp des Garrigues.
soutien pétrolier
Nourrir, héberger, transporter, ravitailler…tels étaient les objectifs des organismes du service du commissariat des armées sur les zones de regroupement. Une manœuvre de soutien exceptionnelle réalisée par les équipes du Commissariat des armées qui a permis d’affirmer la capacité opérationnelle des femmes et des hommes du service. Avec l’exercice ORION, le SCA démontre sa pleine intégration dans le cadre d’une montée en puissances des forces armées qui s'inscrit dans le cadre de la phase 2 de l'exercice.
Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu'à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l'exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).
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