Retour sur la mobilisation du GS de Toulon sur ORION 2
Entre février et mars 2023, la phase 2 de l’exercice ORION 2 occupé la base navale de Toulon. L’objectif était de tester les capacités des armées dans le cadre d’un conflit de haute intensité. Pour soutenir la manœuvre à Toulon, le GSBdD était pleinement mobilisé en jouant un rôle de soutien de proximité majeur
Tout commence un matin du mois de février. Des dizaines de véhicules militaires sont parties à l’aube de la zone de regroupement principale (ZRP) de Miramas pour rejoindre le port militaire de Toulon. Les convois se succèdent sur plusieurs jours. VAB (véhicules de l’avant blindé), GBC 180 (camions tout-terrain), Griffons (véhicules blindés multi-rôles), VBL (véhicules blindés légers) arrivent en nombre à Toulon avec des centaines de militaires de l’armée de Terre pour embarquer sur les porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et Mistral et, quelques jours plus tard, sur un ferry civil affrété.
La base navale de Toulon se transforme en un gigantesque SPOD (Sea Port Of Departure).
mobilisation du GS de Toulon sur ORION 2
mobilisation du GS de Toulon sur ORION 2
La circulation s’enchaîne, l’organisation millimétrée fait en sorte que rien ne dérape.
On pourrait croire en façade que ces manœuvres sont naturelles tant elles sont fluides, mais ce sont des mois de planification qui trouvent leur aboutissement. L’ensemble des véhicules embarque pour le plus grand exercice interarmées depuis 30 ans. Des dizaines de bâtiments de la Marine nationale et de marines étrangères simulent un combat de haute intensité en mer, protégeant les PHA qui doivent débarquer sur les plages véhicules et personnels. Ce seront ensuite aux forces terrestres appuyées par l’armée de Terre de poursuivre la manœuvre. Cet ensemble compose la deuxième phase de l’exercice interarmées et international ORION (Opération d’envergure pour des armées Résilientes, Interopérables, Orientées vers la haute intensité Novatrice).
mobilisation du GS de Toulon sur ORION 2
Avant cela à Toulon, c’est l’effervescence, telle une fourmilière où chacun a un rôle bien établi. On ne s’arrête pas, tout doit être prêt pour le grand jour : l’appareillage. Un acteur clé est sur le pont, le GSBdD. Lorsqu’il faut approvisionner des bâtiments français comme étrangers en vivres, matériel ou munitions, lorsqu’il faut nourrir et héberger les militaires stationnés pour embarquer, c’est à la charge du groupement de soutien de prévoir ces prestations.
mobilisation du GS de Toulon sur ORION 2
mobilisation du GS de Toulon sur ORION 2
Ce sont des semaines de planification menées par la division conduite du soutien (DCS), puis une exécution par le pôle Toulon-base navale du GSBdD qui ont permis une allocation efficace de chacune des ressources de l’unité pour permettre le déroulement sans accroc de l’exercice et préserver le soutien pour le reste de la base de défense, qui continue à fonctionner.
mobilisation du GS de Toulon sur ORION 2
Peu visible, le soutien est un des piliers du bon déroulement des opérations. D’abord dans la logistique et les chargements avant l’envoi des troupes, puis dans la chaîne d’approvisionnement au cours de l’engagement. L’exercice ORION a pour but de tester les capacités des forces dans un engagement majeur et notamment celles du soutien derrière les lignes.
Le GSBdD s’est tenu prêt pour approvisionner à tout moment un grand nombre de bâtiments de la flotte au cours de l’exercice. Déployer rapidement grues, vivres et munitions pour que les forces navales et sous-marines soient le moins retenues au port et puissent repartir au combat. Cette efficacité est cruciale pour le GSBdD et cet exercice a à nouveau montré l’importance opérationnelle de cet acteur du soutien de proximité.
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Sources photos : OFFCOMM GSBdD TLN – CASP Antoine PIGNARRE et CASP Thibault CONVERT
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