Pour son premier déplacement dans un centre de la DGA, Emmanuel Chiva a tenu à rappeler que "tous les grands programmes terrestres sont passés par les mains expertes du personnel de DGA Techniques terrestres". 25% de l’activité du centre sont ainsi consacrés au programme Scorpion (renouvellement et modernisation des capacités de combat de l’armée de Terre).

Cité militaire depuis le Second Empire, Bourges accueille, depuis 1872, les experts de la DGA. Aujourd’hui, DGA Techniques terrestres est le centre de référence pour l’architecture, l’expertise, la simulation et les essais dans le domaine terrestre.

C’est en 1872 que l’histoire du centre d’essais débute avec la Commission d’artillerie, aussi appelée Commission d’expériences. Le maire de Bourges, Yann Galut, a souligné l’ancrage et l’attachement de la ville de Bourges au centre.

Tout ce qui relève du domaine terrestre ou aéroterrestre passe entre les mains des 750 personnes de DGA Techniques terrestres. Le centre intervient sur la mobilité des véhicules, le combat collaboratif terrestre, les armes et munitions, la protection du combattant, la robotique, mini et micro drones, etc.

À Bourges, DGA Techniques Terrestres dispose de plusieurs moyens d’essais, dont un polygone d’essais de 10 000 hectares et un laboratoire de combat collaboratif terrestre, des installations d’essais de tirs spécialisés, des capacités d’essais de minirobots en zone urbaine, des moyens de simulation numérique.

Dans un contexte d’adaptation à l’économie de guerre, DGA Techniques terrestres est placée en première ligne pour répondre aux enjeux de la reconstitution de stocks notamment dans le domaine des munitions. Définir le juste besoin, simplifier le développement et la vérification des programmes, tels seront les défis de l’avenir pour assurer l’adéquation des équipements terrestres aux exigences du terrain opérationnel.