Qu'est-ce qui vous a motivé à rejoindre la réserve opérationnelle numérique ?

Il y a deux raisons principales qui m'ont poussé à rejoindre cette réserve. La première, c'était l'opportunité de développer mes compétences en matière de données, mais sous un angle très différent, celui de l'armée. Cela m'a permis d'aborder des problématiques techniques avec une approche nouvelle et enrichissante. La deuxième raison, tout aussi importante, était de pouvoir servir mon pays. Travailler sur des projets qui sont directement au service des Français, c'est pour moi une motivation forte et un véritable engagement.

Pouvez-vous partager un exemple de votre contribution aux projets de la DSI dans laquelle vous avez effectué votre première mission ?

Lors de cette première mission, j'ai principalement contribué à la sélection d'outils et à la mise en place de méthodologies de travail adaptées aux systèmes d'information. Ce qui est intéressant, c'est que grâce à mon expérience dans le secteur privé, j'ai pu apporter une perspective nouvelle. J'ai observé que certaines problématiques rencontrées dans le civil sont similaires à celles de l'armée, même si les contextes peuvent être très différents. J’ai pu proposer des outils ou des méthodes qui avaient déjà prouvé leur efficacité ailleurs.

Par exemple, nous avons mené un audit d'un système d'information, ce qui nous a permis de travailler sur le lignage des données, c'est-à-dire la traçabilité de celles-ci. Mon regard extérieur a pu enrichir les discussions et j’ai soumis des pistes d’amélioration basées sur mon expérience dans le privé, tout en tenant compte des spécificités et contraintes du secteur militaire.

Que diriez-vous à ceux qui veulent rejoindre la réserve opérationnelle numérique ?

Je leur dirais qu'ils trouveront ici des missions très atypiques. Ils ne vivront rien de comparable ailleurs. Rejoindre la réserve opérationnelle numérique, c'est plonger dans un environnement avec des méthodes de travail uniques, propres à l'armée, tout en apportant une réelle contribution au bien commun. C'est une expérience riche et formatrice, qui allie technicité et engagement citoyen.