Coup de projecteur sur le métier de développeur à la DIRISI !

Direction : DIRISI / Publié le : 18 septembre 2024

À l’ère du numérique, le métier de développeur est aujourd’hui un métier incontournable et très recherché. Mais, bien que ce métier se soit démocratisé, savez-vous exactement en quoi il consiste ? En effet, au ministère des Armées, cette profession peut prendre une dimension unique. Les exigences liées à l’univers de défense, les équipements, les protocoles de sécurité et les responsabilités accrues créent un environnement de travail sans pareil.

Portrait métier : Thomas, Chef de projets développement

Immersion dans l’univers des développeurs, avec Thomas, expert technique appui au développement, qui s’est prêté au jeu de l’interview pour nous dévoiler les spécificités de son métier, ses missions et les défis qu’il relève chaque jour. Bonne lecture !

Thomas, aujourd’hui, vous êtes Expert technique appui au développement, en tant qu’agent sous contrat, au Pôle Opérationnelle Développement (PODEV). Avant d’en savoir plus sur votre métier, pouvez-vous revenir sur votre parcours ?

Après mes études en école de commerce, j'ai développé des applications pendant dix ans dans une petite agence de cinq personnes que nous avions créée avec mon associé. Puis, j'ai rejoint le ministère des Armées, il y a bientôt trois ans où je travaille sur les aspects techniques, ce qui m'intéressent le plus.

Même s’il est souvent difficile de parler d’une journée type, pouvez-vous expliquer quelques-unes de vos missions à la DIRISI, et plus largement au ministère des Armées ?

J'aide mes collègues développeurs, en charge de l'appui au développement, à utiliser au mieux toutes les briques techniques disponibles ou imposées pour développer et déployer une application au sein du ministère des Armées.

Le contexte technique de l'informatique de la défense est très particulier. Les enjeux d'autonomie, de maîtrise et de sécurité qui sont les siens imposent des outils et des façons de faire spécifiques. Mon rôle est de comprendre et de vulgariser leurs fonctionnements auprès de mes collègues qui les utiliseront ensuite. Et, à l'inverse, s'ils m'alertent sur un problème avec un outil en particulier, j'investigue auprès des personnes en étant responsables au sein du ministère pour comprendre comment trouver une solution.

Avec toutes ces responsabilités, qu’est-ce qui vous passionne au quotidien dans vos missions ?

Comme beaucoup de gens qui travaillent dans l'informatique, je trouve ça très ludique. J'aime en particulier comprendre les sujets globalement, plutôt que me focaliser sur un aspect en particulier. A ce titre, travailler à mon poste, au Ministère des Armées, est une aubaine.  Je dois avoir une vue d'ensemble d'un écosystème particulièrement riche et varié. Je suis confronté à des sujets liés aux réseaux, aux infrastructures, aux CLOUDs, aux outils, au code applicatif... Je passe mon temps à découvrir des choses que je ne connaissais pas, et petit à petit tout ça prend forme dans ma tête. C'est particulièrement satisfaisant. Et en même temps, je sais que ça pourrait continuer pendant des années et des années tant il y a de sujets qui s'entremêlent quand on fait de l'informatique au ministère des Armées !

Chaque métier a ses spécificités, surtout lorsqu’il s’agit de contribuer à la transformation numérique du ministère des Armées. Quels aspects de votre profession rendent votre travail si particulier ?

Je dois avoir une compréhension technique précise de nombreux sujets complexes, mais ce que je produis doit être simple et compréhensible par tous. J'ai les pieds dans deux mondes, d'un côté j'interagis avec des développeurs experts focalisés sur des sujets souvent très pointus, de l'autre mes analyses servent à mes collègues et à ma hiérarchie dans leurs rôles stratégique et managérial.

Quels sont les autres challenges que vous allez relever dans les semaines, ou les mois, à venir ?

Nous allons devoir structurer notre utilisation d'un CLOUD interministériel, employé pour développer sur INTERNET, décliner une politique de sécurité liée au développement sur INTERNET au sein du pôle de développeurs dans lequel je travaille (un peu moins de 200 personnes), et mettre en place une documentation collégiale et vivante sur GITLAB*.

Les technologies numériques évoluent à une vitesse fulgurante. La curiosité devient une qualité presque indispensable, dans les métiers de l’informatique, pour rester informé sur les dernières tendances technologiques, s'adapter aux changements et développer de nouvelles compétences professionnelles et techniques. En trois mots, quelles sont les autres qualités requises pour exercer ce métier, selon vous ?

Il faut être synthétique, rigoureux, avoir un bon contact.

On peut être passionné par notre métier, mais l’équilibre entre vie professionnelle/personnelle doit rester primordial ! Quels sont les avantages à travailler la DIRISI et plus largement au ministère des Armées ?

A mon avis, le contexte informatique est absolu unique, au ministère des Armées, et à plus forte raison à la DIRISI opérateur numérique du ministère. De par les enjeux d'autonomie et de sécurité du ministère, les développeurs se doivent de comprendre le fonctionnement de certains systèmes d’information, souvent complexes, sans pouvoir recourir aux outils habituels accessibles sans restriction sur INTERNET. Cela impose d’appréhender tout ce qu'il se passe quand l'utilisateur de l'application en cours de développement clique sur un bouton. Je peux ainsi éviter d’être coincé sur des sujets méconnus liés au contexte d'un projet en particulier (pour des enjeux d'interfaçage en particulier...). Pour moi, c’est la pire des situations quand on développe une application. Ce contexte pousse à mieux comprendre et mieux maîtriser ce qu'on développe.

Deuxième avantage : la culture du ministère, notamment son versant militaire, me semble convenir à merveille au travail dans l'informatique, et ce, malgré les inévitables lourdeurs et frustrations existantes. Je travaille au quotidien avec énormément de développeurs experts, sérieux et mesurés, ce que je trouve particulièrement agréable. Par rapport à l'électricité permanente, parfois conflictuelle, que j'ai constatée à de nombreuses reprises dans l'univers « Tech » et qu'on rencontre désormais un peu partout et pas uniquement au sein des dernières start-ups ayant levé des fonds, j'apprécie énormément la simplicité et la fluidité des échanges avec mes collègues. Comme partout, les sujets fusent. Ils sont nombreux. On manque de temps pour tous les traiter. Mais, je ne vis pas la surenchère permanente que j'ai pu constater ailleurs. Mes rapports avec mes collègues sont calmes et sains, et c'est très appréciable.

Un dernier avantage : le rythme de travail et le quotidien professionnel et personnel qu'il permet. J'ai le temps d'investir les sujets sur lesquels je dois intervenir. Je suis des formations de plusieurs jours tout au long de l'année. Je finis tôt et suis en mesure de récupérer mes enfants à la crèche. Je joue régulièrement au tennis et au badminton à l'heure du déjeuner (au fort de Bicêtre, où est installée la direction centrale de la DIRISI, il y a un gymnase, des terrains de tennis, des terrains de padel, un city stade...!), et je suis trois jours par semaine en télétravail.

Enfin, que diriez-vous à un éventuel candidat qui hésite à rejoindre le ministère ?

Que s'il se demande s'il est possible de trouver le juste équilibre entre un travail stimulant intellectuellement et un quotidien de travail qui ne soit pas oppressant ou préoccupant, travailler au ministère est une option à envisager très sérieusement ! De ma petite lorgnette, il ne me semble pas avoir en tête de contexte de travail autre qui offre aussi bien cet équilibre.

Vous l’aurez compris, les métiers du numérique ne consistent pas seulement à traiter des lignes de code à la seule lumière de son écran ! Que vous soyez jeune diplômé, expérimenté, en recherche d’un nouveau défi professionnel ou en quête d’une reconversion professionnelle, quel que soit votre âge ou votre expérience, les opportunités dans le secteur numérique à la DIRISI, et plus largement au ministère des Armées sont infinies ! Si vous êtes curieux ou passionné par le numérique, c'est le moment idéal pour passer à un autre niveau et rejoindre l’aventure.

Envoyez-nous votre candidature dès maintenant à dirisi-numerique.recrutement.fct@def.gouv.fr.

Nous avons hâte de découvrir votre potentiel !

* GITLAB est une plateforme de développement logiciel open-source qui offre des fonctionnalités de contrôle de version, de gestion de projet, de collaboration en équipe, de déploiement continu et de gestion de la chaîne d'outils de développement.

Contenus associés