[SERIE] Je suis réserviste à la DRM : « Un univers fascinant, des gens talentueux » (4/4)
La Direction du renseignement militaire s’appuie sur plus de 250 réservistes, dont une grande partie issue du monde civil. Parmi eux, le capitaine Paul, analyste. Portrait.
Qui êtes-vous ?
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Capitaine Paul (le prénom a été changé)
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37 ans
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Diplômé d’un master d’une école de commerce.
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Dans le civil : manager d’une équipe de transformation des organisations au sein d’un grand groupe
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Réserviste depuis 2009 (à la DRM depuis 2021)
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Analyste renseignement
Pourquoi avoir choisi de devenir réserviste ?
Je me suis engagé pour deux raisons. Tout d’abord, je recherchais une action qui serve l’intérêt collectif. Ensuite, je souhaitais naviguer entre deux univers, le militaire et le civil, très différents et riches en terme d’apprentissage. Les deux sont complémentaires.
Pourquoi avoir choisi la DRM ?
J’ai tout d’abord exercé en tant que réserviste au sein d’un régiment de l’armée de Terre. J’ai eu par la suite envie de rejoindre une Direction axée à la fois sur l’actualité internationale et sur les hautes technologies.
Quelles sont vos missions à la DRM ?
Ma mission d’analyste est axée sur une zone géographique. J’apporte des éléments qui éclairent la prise de décision des hautes autorités civiles et militaires et qui appuient les forces armées en opération. Comme j’ai été formé initialement en école de commerce, le métier d’analyste n’a pas été inné. J’en apprends tous les jours. Comme j’ai travaillé avec des équipes de data scientists dans mon parcours professionnel, j’apporte également une expertise civile qui alimente les groupes de travail de la DRM sur l’intelligence artificielle.
Qu’apporte votre engagement de réserviste à votre entreprise ?
Les entreprises du secteur privé sont pressées par les délais avec des effectifs contraints. Dans les armées, nous fonctionnons constamment dans l’urgence. C’est encore plus vrai en opération. Les armées ont donc développé un savoir-faire organisationnel que le secteur privé a toujours du mal à mettre en place. Transposer cette organisation du monde militaire au privé est un vrai levier d’efficacité ressenti et apprécié par mon employeur.
Et à titre personnel, que vous apporte la réserve ?
Elle apporte du sens à mon quotidien avec le sentiment concret du service rendu et de la fierté au profit du collectif. C’est une réelle opportunité de monter en compétence, de se former et d’être employé sur des missions intéressantes.
Comment gérez-vous votre temps entre réserve et entreprise ?
Mon employeur m’autorise 10 jours de réserve sans solde par an. J’exerce le reste sur mes congés, sauf bien sûr lorsque j’effectue mes jours de réserve en week-end*. Au total, je réalise 40 à 50 jours de réserve par an.
Que diriez-vous à quelqu’un qui aimerait s’engager en tant que réserviste à la DRM ?
Osez franchir le pas ! C’est une chance de travailler dans cet univers fascinant entouré de gens talentueux. L’univers militaire, et particulièrement la DRM, offre des possibilités et des activités insoupçonnées.
Si, vous aussi, vous souhaitez postuler comme réserviste à la DRM, n'hésitez pas à envoyer votre CV avec une lettre de motivation (obligatoires), en français, à l'adresse suivante :
drm.resp-recrut-reserves.fct@intradef.gouv.fr
* Le réserviste salarié a droit à une autorisation d'absence annuelle d'une durée minimale de dix jours ouvrés par année civile au titre de ses activités (cinq jours pour les entreprises de moins de 50 salariés). Ce nombre de jours peut être étendu par un accord entre l'employeur et l'employé. Plus d’informations : https://www.reservistes.defense.gouv.fr/informations-reserve/article/3
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