L’abeille, symbole de la biodiversité
Depuis 2011, l’installation de ruches sur les sites militaires est possible. Un protocole facilite la mise en place de ruchers par les apiculteurs dans les enceintes de l’armée de Terre et contribue à la préservation des abeilles.
Les emprises militaires ont échappé à l’étalement urbain, à l’agriculture intensive et à l’industrialisation. Elles sont préservées et donc écologiquement propices à l’installation de ruches. Ceci est possible grâce au protocole signé le 3 octobre 2011 entre l’Union nationale de l’apiculture française et le ministère des Armées.
Ces espaces naturels présentent un intérêt faunistique et floristique souvent remarquable. La reproduction des plantes à fleurs grâce à la pollinisation est aujourd’hui menacée par la raréfaction des abeilles. Ces dernières contribuent à la pollinisation de 80 % des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète, soit plus de 200 000 espèces.
Les abeilles sont touchées par une mortalité importante due à l’utilisation intensive des produits phytosanitaires. La disparition constatée de ces insectes pollinisateurs menace la stabilité des écosystèmes. Sans leur préservation, l'impact sur tous les écosystèmes et donc sur l’économie agricole, pourrait être considérable.
Exemple au 2e régiment étranger de génie (2e REG) où la responsabilité environnementale de chacun est bien comprise. Depuis 2010, les légionnaires sont entrés dans une transition énergétique, se détournant des énergies fossiles pour entrer dans les énergies renouvelables. Il faut dire que le régiment, installé sur le plateau d’Albion, à Saint-Christol, est enclavé dans un secteur d’un grand intérêt biologique et écologique. Certaines espèces protégées cohabitent en toute sécurité avec les légionnaires du quartier Kœnig. Afin de préserver cet environnement riche, plusieurs actions sont mises en place par l’armée de Terre, dont l’ancrage apicole.
Ainsi, sur le plateau d'Albion, quelques cadres et légionnaires ont réalisé pour la première fois une récolte de 50 kg de miel. Profitant du site, ils ont installé quelques ruches dans l’enceinte du quartier. Ensuite, armés de patience, ils ont appris à connaître et à maîtriser les techniques de base de l’apiculture.
Forts de cette première expérience, l'objectif que se fixent maintenant les légionnaires du CSAD apiculture est d’augmenter la production et de pouvoir proposer leurs pots marqués de l’empreinte “Légion étrangère”.
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