Plan ZéroPhyto - Méthodes alternatives à l’utilisation des produits phytosanitaires

Depuis 2017, l’espace d’entraînement de niveau 2 de Fontevraud s’est inscrit dans une démarche "Zérophyto". Dans un souci de préserver la faune et la flore abondantes sur le camp, dont certaines espèces sont très rares, l’utilisation des produits chimiques a été réduite.

Deux soldats mettant leurs masques NRBC. © Armée de Terre

Le camp de Fontevraud

L’espace d’entraînement de niveau 2 de Fontevraud s’étend sur 3 250 ha et comprend 110 kilomètres de voirie et de pare-feu, dont 15 kilomètres équipés de glissières de sécurité. Il compte aussi 3 grands complexes enherbés regroupant parcours et pas de tir, utilisés toute l’année pour l’entraînement des forces terrestres avant projection.

Ces complexes sont situés sur des landes et pelouses sèches de grande valeur patrimoniale, très riches en biodiversité, surtout entomologique (lépidoptères et orthoptères). Le camp est parcouru par de nombreux cours d’eau et renferme une multitude de mares et d’étangs, propices au développement de la vie.

 

Carte du camp de Fontevraud. © Armée de Terre

Méthodes alternatives

Grâce au FIE (fonds d’intervention pour l’environnement), le camp de Fontevraud a acquis différents matériels afin de diminuer l’utilisation de produits phytosanitaires, respectant ainsi la biodiversité présente sur le terrain militaire :

  • 140 plaques anti-herbes rondes pour la signalisation ;
  • 640 plaques anti-herbes de glissière, afin d’équiper le tour des alvéoles de protection des moteurs de porte-cibles, limitant ainsi l’utilisation de produits phytosanitaires ;
  • Le camp a également opté pour des méthodes de lutte physique, telles que le désherbage mécanique à l’aide d’un broyeur mono-disque surbaissé, permettant de couper les mauvaises herbes sous les glissières de sécurité non équipées de plaques anti-herbes ;

Plaques anti-herbe. © Armée de Terre

Volonté ecOps

Cette volonté du commandement du camp, appuyée par l’expertise et l’implication du chargé de préparation opérationnelle et biodiversité, a permis de réduire l’utilisation des produits chimiques et de faire évoluer les procédés de désherbage du camp, ce qui s’est traduit par une diminution de 80 litres (Evade et Verdys Gold).

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