Sous le chapiteau de spectacle du cirque Gruss, le chef d’état-major des armées (CEMA) a prononcé un discours rappelant l’importance d’une étroite collaboration entre la direction générale pour l’armement (DGA) et les armées, notamment au regard des mutations de l’environnement stratégique actuel. En effet, la défaillance de l’ordre juridique international a conduit à un élargissement des champs de conflictualité (multi-milieux multi-champs) et à un « inconfort opérationnel » (guerres imposées), encourageant les armées à se transformer.

Afin de renforcer leur efficacité au sein de ce nouveau contexte géopolitique, le CEMA a identifié trois axes d’action en lien avec la DGA : la crédibilité militaire caractérisée par le développement d’un système de combat efficace et, la solidarité stratégique marquée par le renforcement des partenariats et, enfin, la cohésion nationale avec les forces morales et les actions de la jeunesse au profit des armées. En conclusion, le CEMA a précisé l’importance de l’expertise de la DGA car la crédibilité des armées passe aussi par la crédibilité de ses équipements.

Créée en 1961 par le général de Gaulle, la Direction générale pour l’armement a pour mission d’équiper les armées de façon souveraine, de préparer le futur des systèmes de défense, de promouvoir la coopération européenne et de soutenir les exportations. La DGA intervient dès la phase d’investissement jusqu’aux exportations d’armement en passant par les étapes d’essais. Composée de 10 000 hommes et femmes, civils et militaires, la DGA a vocation, au long terme, à assurer l’autonomie stratégique française.