Accompagné par le commandant des forces aériennes stratégiques, le général de corps d’armée Jérôme Bellanger, le directeur central du service de santé des armées, le médecin général des armées Jacques Margery et le colonel Anne-Laure Michel commandant la BA125, le CEMA a débuté sa visite par l’Escadron de transformation Phénix (ETP).

Doté de moyens de simulation modernes, l’ETP assure en un lieu unique la formation des pilotes, opérateurs de ravitaillement en vol et mécaniciens, et garantit le contrat opérationnel de la 31^ème Escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques (EARTS), lié à la dissuasion nucléaire. Le réalisme apporté par ses moyens, dont son simulateur en vol A330 MRTT, est un atout pour l’entraînement à la haute intensité. Unique en Europe, il peut entrainer simultanément l’ensemble des membres d’un équipage (pilotes et opérateurs de ravitaillement en vol).

L’ETP accueille également une antenne de l’Escadrille aéro-sanitaire (EAS), armée par le service de santé des armées, dont la mission principale est la médicalisation de l’ensemble des aéronefs de transport de l’armée de l’Air et de l’Espace.

La visite s’est poursuivie par la présentation d’une infrastructure incontournable et l’une des évolutions majeures de la BA125 : l’aérogare de l’Escadron de transit aérien et d’accueil (ETAA). Avec une surface d’un hectare, ce terminal passagers est capable de prendre en compte simultanément plus de 500 passagers sur deux destinations différentes, et affiche des ambitions de 100 000 passagers et 9 000 tonnes projetés par an, faisant de la BA 125 le point principal de déploiement des forces armées. Un objectif rendu aussi possible grâce à la plus grande flotte d’avions de transport stratégique d’Europe composée de 12 MRTT et 3 A330-200 de l’EARTS.

Cette visite s’est conclue par un embarquement sur un A330 MRTT équipé des modules Morphée (module de réanimation pour patient à haute élongation d'évacuation) permettant au CEMA d’assister à l’instruction des convoyeurs aéro-sanitaires en vol, lors son retour vers Paris.