Cette Blue Team commune est constituée d’acteurs - militaires, réservistes et civils - du ministère des Armées (COMCYBER avec deux de ses centres opérationnels, le centre d’analyse en lutte informatique défensive (CALID) et le centre des réserves et de la préparation opérationnelle de cyberdéfense (CRPOC), la délégation générale de l’armement-maitrise de l’information, l’escadron des systèmes d’information opérationnels et de cyberdéfense, le commandement des systèmes d'information et de communication,  la 807e et la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information), de l’Agence nationale des systèmes d’information (ANSSI) ainsi que du CERT européen.

Rassemblée sur le campus de l’EPITA à Paris, cette Blue Team va devoir contrer les différentes cyberattaques menées par la Red Team adverse (les attaquants). Objectif : éprouver leurs capacités de défense collective et leurs expertises respectives, mais également leur coordination.

Au-delà de la technique, les volets stratégiques, juridiques et informationnels apportent aussi des points. Basé sur un système de comptabilisation de points, cet exercice de coopération demeure aussi une compétition entre les pays engagés.