Le relais de la flamme
Le 8 mai 2024, la France accueille la flamme olympique. Elle parcourra 68 villes de métropole et Outre-mer avant de rejoindre Paris le 26 juillet 2024 pour la cérémonie d’ouverture des Jeux. Du 25 au 28 août 2024, la flamme paralympique traversera une cinquantaine de villes, avant le début des premiers Jeux Paralympiques d’été de l’histoire organisés en France. Le ministère des Armées, acteur incontournable des JOP 2024, participe à ce relais de flamme.
Des militaires, gardiens de la flamme
Des militaires des trois armées sont engagés aux côtés des forces de sécurité intérieure et civile pour garantir la sécurité et l’intégrité de la flamme olympique puis paralympique. Les militaires volontaires et sélectionnés pour cette mission pratiquent tous du sport à haut niveau.
Deux militaires de la Marine nationale se sont rendus en Grèce et ont embarqué à bord du Belem pour contribuer à la sécurisation de la flamme Olympique pendant la traversée de la Méditerranée :
- Le second maître François, moniteur d’entrainement physique militaire et sportif (EPMS) sur la frégate Chevalier Paul est monté plusieurs fois sur les podiums aux championnats de France Marine de cross et a participé aux championnats de France interarmées de cross.
- Le premier maître Erwan, moniteur d’entrainement physique militaire et sportif (EPMS) au sein de la force d’action navale, est entraîneur de l'équipe de France militaire de badminton et conseiller technique de cette discipline au sein de la Marine nationale.
La Marine nationale a accompagné la flamme Olympique jusqu’à son arrivée à Marseille, le 8 mai 2024.
Sept militaires, gardiens de la flamme en métropole :
- Le sous-lieutenant Gabriel, spécialiste de l’entrainement physique militaire et sportif (EPMS) au Centre national des sports de la Défense (CNSD) à Fontainebleau, s’est classé 5e du championnat du monde U24 de hockey subaquatique à Sheffield en Angleterre en 2019.
- Le sergent Maeva du 1er Régiment d’infanterie à Sarrebourg pratique de nombreux sports : l’athlétisme, la gymnastique, l’haltérophilie, l’escalade, les sports de combat et le football au niveau régional 1.
- Le caporal-chef Nicolas du 92e Régiment d’infanterie à Clermont-Ferrand s’est classé 2e de l’ultra trial des Seigneurs (107 kms), de l’ultra trial Aquaterra (110 kms) et 3e du championnat national Terre de trial en 2020.
- Le capitaine Franck du 3e Régiment d’infanterie de Marine à Vannes, fait partie de l’équipe internationale « Plush Global triathlon » et a participé à l’IRONMAN 70.3 world championship aux Etats-Unis, compétition de triathlon dérivée de l’IRONMAN de 113 km, soit la moitié de la distance d’un IRONMAN.
- Le premier maître Nicolas de l’Ecole navale à Brest, spécialiste des arts martiaux, est 5e dan de Kempo et 1er dan de Kobudo. Il a remporté plusieurs podiums en Karaté sportif et en Karaté Mix, synthèse martiale de l’ensemble des disciplines représentées au sein de la fédération française de karaté, qui réunit les composantes de percussion debout, projection, immobilisation et soumission. Il est responsable de l’école des cadres du comité finistérien de karaté et membre du jury des passages de grades départemental.
- Le lieutenant Charlotte de la BA 113 de Saint-Dizier. Très sportive, pratique le fitness, la course à pied et la natation.
- L’adjudant Brice de la cellule aux blessés de l’armée de Terre (CABAT) à Paris, a organisé les 24 heures de triathlon pour les blessés de l’armée de Terre dans le cadre de la journée « Avec Nos Blessés » en 2022. Il a aussi participé au challenge Ad Victoriam et a été sélectionné pour participer aux Invictus Games 2023.
Deux militaires, gardiens de la flamme lors de son passage en Corse :
- L’adjudant Christophe de la base aérienne 126 de Solenzara est conseiller technique de triathlon pour l’équipe de l’Armée de l’Air et de l’Espace qui a remporté une médaille d’or et deux médailles d’argent aux championnats de France militaire et une médaille de bronze aux jeux mondiaux militaires.
- Le sapeur de 1re classe Nawelle des formations militaires de la sécurité civile pratique la course à pied et le trial et a notamment réalisé 35 kms dont 2400 de dénivelé positif pour les journées nationales des blessés de l’armée de Terre en 2023.
Deux militaires, gardiens de la flamme lors de son passage en Polynésie
- Le caporal Teihoarii des forces armées en Polynésie française a participé à l’X-TERRA trial de 21 kms et a remporté le trophée de l’amiral, course de va’a V6.
- Le sergent Hinetea du Régiment d’infanterie de marine du Pacifique-Polynésie a participé à plusieurs championnats de crosscountry de l’armée de Terre.
Un militaire, gardien de la flamme lors de son passage sur l’île de la Réunion :
- Le caporal-chef Stéphane de la base aérienne 180 à la Réunion a remporté le trial réunionnais Transvolcano et s’est classé 3e du trial réunionnais de la rivière des Galets, 5e du trial Swiss Canyon et de la Mascareigne, grand raid de la Réunion et 9e du championnat international militaire de trial au Portugal.
Un militaire participera à la sécurisation de la flamme lors de son passage en Guyane :
- L’adjudant-chef David, de la base aérienne 367 en Guyane a participé à plus d’une vingtaine de marathons dont le marathon de l’espace de Kourou et à trois épreuves de 100 km sur route, à l’ultra tour du Beaufortin (103km avec 6400m de dénivelé positif) et cinq triathlons dont la distance est celle d’un IRONMAN.
Deux militaires, gardiens de la flamme lors de son passage aux Antilles :
- Le sergent Elsa du 33e Régiment d’infanterie de Marine en Martinique qui pratique la course à pied, les trials, le cyclisme et le VTT.
- L’adjudant-chef Guillaume du Régiment du service militaire volontaire de Guadeloupe qui pratique également la course à pied, les trails, boxe et VTT.
Alors que la Flamme Olympique s’éteindra lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques le 11 août 2024, la Flamme des Jeux Paralympiques s’allumera un peu plus tard à Stoke Mandeville, berceau historique du sport paralympique. Le lieutenant Charlotte, le premier maître Nicolas, l’adjudant Brice, le sergent Maeva et le caporal-chef Nicolas, poursuivront leur mission de gardiens sur le Relais de la Flamme Paralympique.
Ils seront renforcés de quatre autres gardiens du ministère des Armées :
- L’ingénieur en chef Morgane de la Direction générale de l’armement (DGA) à Paris, est notamment consultante triathlon et UTMB pour la chaîne l'Equipe, championne d’Europe de cross-duathlon en 2021, six fois championne de France de cross-triathlon et championne de France militaire de triathlon en 2018 et 2024 (classe master).
- Le chef de bataillon Julien de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a réalisé le 3e meilleur temps des participants français au marathon de New-York en 2017 et été plusieurs fois champion militaire par équipe en duathlon.
- Le sergent-chef Timothée de la Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI) de la Défense, est passionné de sport et moniteur de techniques d’intervention opérationnelles rapprochées (TIOR).
- L’infirmière anesthésiste Olivia du SSA à l’hôpital d’instruction des armées Percy est multiple championne du monde, championne d’Europe et championne de France en Kite buggy.
L'infirmière anesthésiste Olivia, de l’hôpital d’instruction des armées Percy, multiple championne en Kite buggy
Des militaires, porteurs de la flamme
Plusieurs personnels du ministère des Armées font partie des éclaireurs retenus par Paris 2024 pour porter la flamme et représenter tous ceux qui se sont investis dans la réussite de ce relais et des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Rencontre avec certains d’entre eux :
- L'adjudant Basan de la Légion étrangère est champion de France et champion d’Europe de Jiu-jitsu brésilien en 2023
- Monsieur Timothy, civil de la Défense et ancien militaire au 1er Régiment de hussards parachutistes à Tarbes s’est reconstruit par le sport après avoir été grièvement blessé au Mali. En 2023, il a décroché la 1re place au championnat de France FCD handisport de cyclisme et au championnat de France para-cyclisme en course en ligne et course contre la montre.
- Le maréchal des logis-chef Ketty du 1er Régiment de Hussards parachutistes à Tarbes, s’est classé 3e au championnat de France équestre. Instructrice au sein du club sportif associatif équestre du régiment, elle contribue à promouvoir la reconstruction physique et psychique des blessés par le biais de l’équithérapie
- Julien, moniteur d’entrainement et de préparation militaire sportive (EPMS) dans l'Armée de l'Air et de l'Espace, encadre chaque semaine la préparation physique et mentale des pilotes, mécaniciens et navigants de deux escadrons de transport.
Une sportive de l’armée de champions, capitaine du Relais de la flamme
Les porteurs de la Flamme ont pour ambassadeurs des athlètes prestigieux, “les capitaines du Relais”, pour impulser l’énergie du sport au travers de ces relais. Mona Francis, sportive de haut niveau de la Défense au sein de l’armée de Champions, championne d’Europe de paratriathlon, en préparation pour les Jeux Paralympiques 2024, a été choisie par Paris 2024 pour être l’un des capitaines du relais. A ses côtés, elle retrouve Florent Manaudou, ancien sportif de haut niveau de la Défense et champion olympique de natation.
Mona Francis, parathriathlète et sportive de haut niveau de la Défense
Un réserviste de l’Armée de l’Air et de l’Espace, ambassadeur du Relais de la flamme
Thomas Pesquet, réserviste de l’Armée de l’Air et de l’Espace, est l’une des quatre personnalités publiques choisies en tant que premiers ambassadeurs du relais de la flamme. Il a été choisi aux côtés de trois autres personnalités dont Thierry Marx, ancien militaire de l’armée de Terre, pour incarner les énergies du Relais : l’énergie du sport, l’énergie des territoires et l’énergie du collectif. Ils porteront la Flamme et célébreront ce moment de fête avec les Français.
Des sites militaires traversés par la flamme
La flamme Olympique est prévue de traverser trois sites militaires :
- le Centre national des sports de la Défense à Fontainebleau le 20 juillet 2024.
- le château de Vincennes le 21 juillet 2024
- le Mont Valérien le 24 juillet 2024
La flamme Paralympique est prévue de repasser au Centre national des sports de la Défense à Fontainebleau le 27 août 2024 et à l’Institut national des Invalides le 28 août 2024.
Les armées présentes dans les villes étapes
Du 9 mai au 27 août 2024, dans chaque ville étape de la métropole (hors Corse) qui clôture chaque jour l’étape du relais, le ministère des Armées proposera gratuitement aux jeunes de 18 à 26 ans de participer au parcours des champions, un challenge sportif sur un Module d’Optimisation de la Pratique Sportive (MOPS), créé par un militaire pour l’entrainement des militaires.
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