15 juillet – Chasseur de mines tripartite L’Aigle

Le contre-amiral Guillaume Arnoux, adjoint pour le commandement organique à Brest au commandant de la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Jacquelin du Réau de la Gaignonnière comme commandant du chasseur de mines tripartite L’Aigle. Il succède au capitaine de corvette (CC) Edouard Tortat.

Au cours du commandement du CC Edouard Tortat, le CMT L’Aigle a effectué deux missions en mer Baltique en étant intégré au STANDING NATO MINE COUNTERMEASURES GROUP 1 (SNMCMG1), le task group OTAN de guerre des mines. L’équipage de L’Aigle a également participé à la relocalisation d’un hélicoptère Merlin britannique qui s’était abîmé au large des côtes anglaises en septembre 2024. Enfin, L’Aigle a contreminé 5 mines historiques. 

15 juillet – École des matelots à Cherbourg

Le capitaine de vaisseau Yann Archinard, commandant l'École des applications militaires de l'énergie atomique a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau (LV) Émilie Lahaye comme commandant de l'École des matelots à Cherbourg (EMAC). Elle succède au CC Renaud du Coulombier.

Ouverte aux jeunes de 17 à 26 ans, l’École des matelots de Cherbourg forme les jeunes gens qui font le choix de s’engager dans la Marine comme matelot. L’unité assure chaque année la formation initiale équipage d’environ 800 élèves. Équipage, pompier, opération et navigation, sécurité et logistique, alimentation sont les spécialités ouvertes aux volontaires. Les quartiers-maîtres de la flotte quant à eux peuvent choisir entre les spécialités de matelot bureautique, matelot fusilier marin, matelot machine, matelot de maintenance aéronautique, matelot navigateur-guetteur, matelot opérations, matelot marin-pompier et matelot marin-pompier de Marseille, matelot de pont, matelot de pont d’envol, matelot restauration, matelot hôtellerie, matelot musicien de la flotte. Après une formation militaire et maritime de 7 semaines, les nouveaux recrutés rejoignent directement le cours d’une formation élémentaire métier de durée variable en fonction de la spécialité au titre de laquelle les jeunes marins se sont engagés. Depuis 2023, l’EMAC délivre une formation initiale pour devenir officier marinier aux jeunes des BTS maintenance des systèmes « nucléaire » et BUT Génie industriel et maintenance « nucléaire » de l’École atomique. Ces formations sont sous statut militaire en partenariat avec l’Éducation nationale et l'enseignement supérieur pour devenir atomicien de propulsion navale.

16 juillet – École des applications militaires de l’énergie atomique

Le vice-amiral d’escadre Janicot, directeur du personnel de la Marine a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Frédéric Suel comme commandant de l’École des applications militaires de l’énergie atomique (EAMEA). Il succède au capitaine de vaisseau Yann Archinard.

Fondée en 1956 et véritable école du nucléaire pour les armées, l'École des applications militaires de l'énergie atomique, aussi connue sous le nom « d’École atomique » forme le personnel militaire et civil des états-majors, directions et services du ministère des armées et de la Gendarmerie nationale. 

Elle reçoit prêt de 1 000 stagiaires par an avec un portefeuille de 50 formations pour 4 départements dédiés : propulsion nucléaire, armement nucléaire, maîtrise des risques nucléaires et recherches appliquées. Ces formations, d’une durée très variable concernent tous les niveaux de grades. Elles permettent pour certaines l’attribution de diplômes du BAC+ 2 à BAC+6. 

Depuis 2023, l’EAMEA prépare au métier d’atomicien de propulsion navale avec des formations POSTBAC sous statut militaire en partenariat : BUT Génie industriel et maintenance nucléaire et BTS Maintenance des systèmes nucléaires. L'EAMEA est située à Cherbourg et Cadarache depuis 1958. Ces infrastructures situées sur ces territoires français tournés vers l’industrie du nucléaire, permettent aux stagiaires à d’évoluer dans un cadre de formation idéal. Cette école est également l’unité référente pour les armées auprès de l’Université des métiers du nucléaire. 

16 juillet – Flottille 12F

Le vice-amiral Serge Bordarier, commandant la Force de l'aéronautique navale, a fait reconnaître le capitaine de frégate Emerand Coste de Bagneaux comme commandant de la Flottille 12F. Il succède au capitaine de frégate Gautier Roux.

16 juillet – Base d’aéronautique navale de Landivisiau

Le vice-amiral Serge Bordarier, commandant de la Force de l’aéronautique navale a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Yvan Launay comme commandant de la base d’aéronautique navale de Landivisiau. Il succède au capitaine de vaisseau Marc Bourdilleau.

17 juillet – Embarcation relève filet Caouanne

Le capitaine de vaisseau Nicolas Ambrosi, commandant de la base navale de Dégrad des Cannes, a fait reconnaître le premier maître (PM) Jonathan Champion comme nouveau commandant de l’embarcation remonte filets (ERF) Caouanne. Il succède au PM Benjamin Ducastel.

Au cours des trois années de commandement du PM Benjamin Ducastel, l’équipage de la Caouanne a mené de nombreuses opérations de police des pêches dans les eaux guyanaises. En effet, il a participé à 23 missions de posture permanente de sauvegarde maritime et a été engagé dans 9 opérations renforcées de lutte contre la pêche illicite Mako et Mokarran. Plus de 360 kilomètres de filets ont été saisis sur cette période. Les marins de la Caouanne ont également été déployés à deux reprises à l’étranger pour des missions de rayonnement, au Suriname en 2023 et au Brésil en 2024. En plus de ces missions, la Caouanne a assuré la sécurisation de deux lancements depuis le centre spatial guyanais (Titan), effectué des transports de fret et soutenu des campagnes scientifiques, notamment pour le programme Cedre. Sous le commandement du PM Benjamin Ducastel, la Caouanne aura cumulé 185 jours de mer et parcouru 9030 nautiques.

17 juillet – Escadrille 57S

Le vice-amiral Serge Bordarier, commandant la Force de l'aéronautique navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette Benjamin Walton comme commandant de l’escadrille 57S. Il succède au succède au capitaine de corvette Jean-Damien Variot.

17 juillet – Flottille 17F

Le vice-amiral Serge Bordarier, commandant la Force de l'aéronautique navale, a fait reconnaître le capitaine de frégate Rémi Gaudin comme commandant de la Flottille 17F. Il succède au capitaine de Frégate Jean Duboin.

17 juillet – Centre d’expertise du groupe aérien embarqué

Le vice-amiral Serge Bordarier, commandant la Force de l'aéronautique navale, a fait reconnaître le capitaine de frégate Sébastien Colard Dit Grand comme commandant du centre d’expertise du groupe aérien embarqué. Il succède au capitaine de vaisseau Guillaume Denis.

18 juillet – Frégate type La Fayette Surcouf

Le vice-amiral Pierre de Briançon, chef d'état-major de la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Jean-Baptiste Verwaerde comme commandant de la frégate de type La Fayette (FLF) Surcouf. Il succède au CV Xavier Brignoli.

Au cours des 18 mois de commandement du CF Xavier Brignoli, les marins du Surcouf ont contribué à l’appréciation autonome de la situation du conflit israélo-palestinien lors d’une mission en Méditerranée orientale. Seule FLF à avoir franchi le détroit de Bab el-Mandeb sous la menace houthiste pour se livrer à des opérations de contrôle des trafics illicites en océan Indien, le Surcouf a par la suite été déployé en mission Jeanne d’Arc avec pour but de former les jeunes officiers et commissaires de marine à leurs futures fonctions. Durant cette mission de 5 mois, le Surcouf a participé à l’interception d’un navire contenant 6 tonnes de cocaïne, a franchi l’équateur et le cercle arctique, a fait escale dans plus de 10 pays et a conduit de nombreuses interactions avec des marines partenaires.

18 juillet – École des fusiliers marins

Le vice-amiral d’escadre Eric Janicot, directeur du personnel de la Marine, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Adrien de Mathan comme nouveau commandant de l’École des fusiliers marins. Il succède au capitaine de vaisseau Gaëtan Gayraud.

Chaque année, l’École des fusiliers marins forme environ 2500 marins répartis dans 120 cours et stages, d’une durée d’une semaine à un an. Les missions de l’École des fusiliers marins s’articulent autour de quatre composantes majeures :

- Évaluer les candidats à la spécialité de fusilier marin ;

- Former le personnel officier et non officier aux métiers de fusilier marin, de commando marine ou de cynotechnicien ; 

- Participer à l’aguerrissement et à la formation militaire des marins désignés par la direction du personnel de la Marine ;

- Entretenir et promouvoir les traditions de la spécialité de fusilier marin, notamment via ses cérémonies et son musée de tradition des fusiliers marins et commandos.