Des fusiliers marins se préparent à l’exercice Baltops
En vue du prochain exercice Baltops (exercice interarmées et interalliés amphibie dans le Grand Nord), le bataillon de fusiliers marins (BFM) Amyot d’Inville basé à Brest a délivré à certains de ses marins une formation de palmeur.
Ces deux dernières semaines, le BFM Amyot d’Inville a réalisé un field initial trainig (FIT) impliquant plusieurs de ses équipes. « Il nous est demandé pour l’exercice d’avoir une capacité complète de mise à terre, c’est-à-dire soit par embarcation Futura, soit à la palme, pour prendre une plage », justifie l’enseigne de vaisseau Fanch, responsable de cette formation basée sur le référentiel documentaire de l’école des fusiliers marins. Le volet palmeur concerne un officier et une équipe spécialisée d’intervention maritime (ESIM), à laquelle s’ajoute une équipe de défense et d’interdiction maritime (EDIM) pour le volet Futura.
Briefing, préparation du matériel, mise à l’eau, navigation, déplacement tactique, sortie de plage, reconnaissance de plage et changement de milieu… Toutes phases et techniques qui font partie de la formation des commandos Marine, les fusiliers marins ont dû les acquérir sous la direction de l’enseigne de vaisseau Fanch, lui-même issu des commandos. « C’est une occasion inespérée et inattendue de travailler sur du matériel que nous n’aurions jamais pu utiliser, s’enthousiasme l’enseigne de vaisseau Michaël, formé avec l’ESIM. Cela permet également de progresser dans la confiance accordée par nos pairs. »
Une difficulté inattendue, mais des marins motivés et combatifs
« Le niveau technique était beaucoup plus élevé que celui auquel nous nous attendions, avec par exemple la maîtrise du petit matériel, reconnaît l’enseigne de vaisseau Michaël. Cela nous force à sortir de notre zone de confort, pour relever ce défi avec l’esprit de cohésion qui nous caractérise. » « L’ESIM était motivée, consciente des enjeux pour la FORFUSCO, salue quant à lui l’enseigne de vaisseau Fanch. Les marins étaient assidus lors de leur passage, malgré l’intensité de la formation et le milieu maritime qui reste rude. »
A l’issue de ces deux semaines intenses, quel bilan tirer de ce FIT ? « Les participants ont acquis les bases de la technique du palmeur de la FORFUSCO, note sobrement l’instructeur en chef. Ils vont à présent parfaire leur technique avec une formation complémentaire à Toulon. » « Rien que dans l’engouement de l’équipe, je sens que nous sommes prêts, abonde de son côté l’EV Michaël. Prêts à montrer que les fusiliers marins sont capables d’acquérir le niveau où ils sont attendus à brève échéance. » Visiblement très motivé par cette expérience, l’EV Michaël souligne la « symbiose et la complémentarité » de l’EDIM en Futura et de l’ESIM à la palme, manifestant la synergie des différentes composantes du bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville.
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