Le 28 novembre, les sapeurs ont travaillé les actions et procédures fondamentales, avec des calculs de charge, pour la mise en œuvre de destructions de pièces métalliques et en bois. Ils ont ensuite préparé leur mission selon un scénario impliquant un combat contre un ennemi équipé de blindés et manœuvrant de manière offensive.

Après avoir passé la nuit en bivouac, les sapeurs ont procédé à la mise en place des obstacles planifiée la veille. L’objectif visait à barrer ou ralentir la progression de blindés ennemis par l’utilisation de différents procédés. C’est principalement des « abattis » (destruction de plusieurs arbres de manière simultanée qui, en tombant, forment un entrelacs bloquant l’axe de progression) qui ont été réalisés. Ils ont nécessité l’utilisation de charges allongées, de pétards de 250 g et d’explosif de type Hexomax.

Les chefs d’État et de gouvernement des Nations alliées ont décidé en 2016 à Varsovie « de renforcer encore la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance face au nouvel environnement de sécurité ». À ce titre, la présence avancée renforcée de l’OTAN (eFP - enhanced Forward Presence) permet aux Alliés de déployer des contingents militaires dans les pays baltes et en Pologne. Cet engagement non permanent vise à renforcer la posture de défense de l’Alliance par une position dissuasive, mais non agressive. Dans ce cadre, la France engage un dispositif de 300 militaires en Estonie à partir de mars 2021 pour une durée d’un an. Ce dispositif intègre un Sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) à dominante blindé, avec notamment 12 chars Leclerc, 8 VBCI et 8 VAB.