L’objectif de cette instruction de « formateurs » était de permettre aux pays partenaires d’accompagner, leurs armées au cours des engagements en opérations extérieures ou de maintien de la paix en y incluant un détachement prévôtal. L’action des prévôts garantit l’action militaire sur le plan judiciaire.

Le stage de formation, d’une durée de deux semaines, est très largement inspiré du stage dispensé par le commandement de la gendarmerie prévôtale de Maisons-Alfort (CGP) aux prévôts français avant leur projection sur les théâtres d’emploi. Outre les compétences de procédures pénales militaires et de police technique d’identification digitale ou biologique, l’axe majeur de la formation demeure la connaissance du milieu dans lequel évolueront les futurs officiers de police judiciaire aux armées (OPJFA). Les cours sont également orientés sur le sauvetage au combat, l’accompagnement par les prévôts d’unités au combat, l’instruction sur le tir de combat (ISTC), et le droit international humanitaire.

S’agissant d’une formation de formateurs, un expert en pédagogie, l’adjudant-chef Michaël, du détachement d’appui opérationnel des EFG, a apporté des conseils avisés pour parfaire les futures formations qui seront conduites au sein de l’Eiforces.

Le 25 novembre, une cérémonie a clôturé cette première session, en présence du commandant de l’école de l’Eiforces, le général de brigade André Patrice Bitote, des attachés de défense et de sécurité intérieure de l’ambassade de France au Cameroun, respectivement le colonel Thierry Chipot et le colonel Christian Broudin, ainsi que du lieutenant-colonel Christophe Massot, conseiller technique à l’Eiforces, directeur de cette nouvelle formation aux missions prévôtales. 

Le partenariat militaire des EFG s’étend sur un spectre large, de manière décloisonnée et pragmatique. L’objectif est de permettre aux forces de défense et de sécurité des pays partenaires de faire face à tous types de menace.