Il assure plusieurs tâches : la mise en œuvre du mini-drone, la gestion de la rampe de lancement et du système de pilotage. Chaque membre de son équipe, composée de 3 militaires, est en mesure d’assurer les fonctions d’opérateur, de télé-pilote ou d’aide télé-pilote.

Il s’agit d’un matériel sophistiqué qui requiert des compétences techniques pointues pour son utilisation. Outre les conditions météorologiques, Il faut prendre en compte le terrain et les éventuels survols d’aéronefs sur la zone, définir le trajet du drone, identifier les risques, les menaces potentielles, etc.

L’équipe du 1ère classe Théo est en liaison constante avec l’équipe Joint terminal attack controller (JTAC), spécialiste de l’appui aérien, qui donne le feu vert pour le décollage et peut voir les images du drone grâce à l’écran disposé dans son véhicule.

Le système de mini-drone de renseignement est déployé depuis début 2021 au Mali. Son emploi offre une plus-value opérationnelle importante, en termes de surveillance, de renseignement et d’appui à l’artillerie.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4800 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.