À la suite d’une alerte incendie dans le poste de pilotage, les pompiers de l’ESIS ont déployé l’ensemble de leurs moyens sous très faible préavis, afin de porter assistance aux 10 membres d’équipage de l’aéronef, bloqués par une épaisse fumée complexifiant l’intervention. Les militaires de l’ESIS, du centre Médico-chirurgical interarmées et de l’escadron de protection ont participé à cet entrainement.

Cet exercice, découlant des accords techniques d’assistance de 2008 conclus entre le détachement ATALANTE et la BA 188, a permis aux FFDj d’accroitre leurs connaissances techniques sur le P-3C Orion tout en répétant les procédures d’évacuation. Cet entrainement a également permis à la BA 188, qui accueille les composantes aériennes et du soutien de la Force, de travailler en parfaite coordination avec ses partenaires espagnols.

L’opération ATALANTE a été lancée le 8 décembre 2008 par l’Union européenne afin de lutter contre les activités de piraterie dans l’océan Indien occidental. L’action des pays contributeurs, travaillant à la dissuasion, prévention, et répression des actes de piraterie, a permis d’en diminuer le nombre de manière très significative.

Les 1 450 militaires des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) sont implantés à Djibouti dans le cadre du traité de coopération de défense signé en 2011 avec ce pays. La base opérationnelle avancée (BOA) qui les accueille, offre aux armées, à l’instar de la BOA de Côte d’Ivoire, des capacités précieuses: véritable réservoir de forces, elle participe à la défense des intérêts français, au soutien logistique des opérations sur le continent, tout en contribuant aux actions de coopération militaire au profit notamment de plusieurs pays africains. Par ailleurs, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires de la communauté économique régionale de l’Afrique de l’Est en vue de consolider leurs capacités militaires, notamment dans le cadre de leur participation aux opérations de maintien de la paix.