Durant cette opération, plus de 300 marins ont été engagés, affectés sur chasseurs de mines, au Groupe de plongeurs démineurs de l’Atlantique (GPD A), au Centre de préparation et d’analyse des opérations de guerre des mines (CPAOGM, data center de la guerre des mines) et au sein de l’état-major de conduite embarqué sur le bâtiment d’expérimentation de guerre des mines Thétis.

L’opération DAMIER vise à assurer, dans des délais contraints, le libre accès des unités précieuses à Brest. Ce travail méticuleux de connaissance des fonds marins permet de garantir la sécurité de la navigation et de se prémunir contre un risque de minage de nos approches maritimes. Cette opération est également l’occasion de confirmer le savoir-faire français en matière de guerre des mines tout en préparant la transformation profonde de la capacité actuelle par le Système de lutte anti mines du futur (SLAMF).

L’opération DAMIER permet également de réactualiser la base de données des fonds marins brestois. À cette occasion, en plus des mines d’évaluation inertes mouillées spécifiquement pour cette opération, les unités de guerre des mines ont découvert 2 engins explosifs historiques datant de la Seconde Guerre mondiale, confirmant l’importance de cette mission et illustrant la performance des sonars et les compétences des marins qui les mettent en œuvre.