« Soigner les hommes en tout lieu, servir la République en tout temps »

Pour l’aspirant-médecin Endo, l’héritage des 21 soignants militaires, Compagnons de la Libération, prolonge aujourd’hui encore le serment de soigner et de servir, en tout lieu et en tout temps : « La mémoire des 21 soignants, Compagnons de la Libération, nous rappelle notre engagement : soigner les hommes en tout lieu, servir la République en tout temps. » Un héritage qui transcende les époques, gravé dans l’ADN des futurs soignants militaires.

« Une promesse faite aux soldats »

À travers les commémorations, les jeunes élèves-médecins perpétuent ce lien mémoriel. L’aspirant-médecin Hugues en témoigne : « À travers les cérémonies et commémorations auxquelles nous participons, du piquet d’honneur à Bron pour le 9 mai à l’hommage de la médecin générale Valérie André, en passant par le choix de nos parrains de promotion, le devoir de mémoire fait partie inhérente de la vie de l'École. »

Et d’ajouter : « L'engagement des 21 praticiens engagés au service de la France repose sur une promesse : celle d'accompagner les soldats sur tous les terrains et de leur prodiguer les meilleurs soins. »

« Inspirons-nous de leur courage »

Pour l’aspirant-médecin Théophile, leur sacrifice demeure une source d’inspiration et de responsabilité : « Le sacrifice des soignants militaires morts pour la France nous rappelle que la liberté dont nous jouissons aujourd’hui est le fruit d’un engagement total, payé parfois au prix de la vie. Sachons leur rendre un hommage digne, et inspirons-nous de leur courage pour servir, à notre tour, les valeurs qui fondent notre nation. » 

« Fierté de les représenter à travers l’uniforme »

Pour Elena, élève sous-officier infirmier de l’École du personnel paramédical des armées, le 8 mai est un moment fort de transmission : « Le 8 mai 1945 me rappelle notre devoir de mémoire mais aussi de ne jamais oublier ceux qui se sont battus pour notre liberté. C’est une fierté de pouvoir les représenter à travers mon engagement et le port de l’uniforme. J’espère pouvoir transmettre, à travers ce choix, l’envie du rassemblement et du partage de notre identité en tant que patrie. »